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Post-bac : affectations et rĂ©ussite, le chantier est ouvert !
Article publié le mercredi 6 septembre 2017.
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Cette année, l’affectation des bacheliers dans l’enseignement supérieur a été particulièrement difficile. Le recours au tirage au sort pour départager les candidats à une place dans des licences en tension a été massif. Mi-aout, il en restait 6000 sans proposition dans la procédure complémentaire d’APB.


Cette situation ubuesque est inacceptable.


Devant les rĂ©actions des Ă©tudiants et de leurs parents (d’autant plus virulents, peut-ĂŞtre car des bacheliers des sĂ©ries gĂ©nĂ©rales, voire avec mention, n’étaient pas retenus) ; le ministère de l’enseignement supĂ©rieur et de la recherche (MESR) a organisĂ© cet Ă©tĂ© un premier cycle de concertation avec pour objectif d’amĂ©liorer la procĂ©dure en Ă©vitant le tirage au sort dès 2018 (joli dĂ©fi !).



Onze groupes de travail


Pas moins de onze thèmes sont ainsi mis en chantier dès ce mois de septembre pour une concertation qui va se prolonger en 2017-2018 et sans doute 2018-2019 avec pour objectif de faire Ă©voluer l’accueil dans l’enseignement supĂ©rieur et d’ « amĂ©liorer la rĂ©ussite en licence Â». Ils balaient l’ensemble des Ă©lĂ©ments constitutifs du premier cycle universitaire du lycĂ©e Ă  la vie Ă©tudiante, en passant par la pĂ©dagogie et aux filières spĂ©cifiques (mĂ©decine, staps, …)


Seul le thème « Condition d’entrĂ©e dans l’enseignement supĂ©rieur (vĹ“ux APB, critères de classement des vĹ“ux, prĂ©-requis…) Â» doit aboutir rapidement. C’est rassurant.


Certes les difficultĂ©s rencontrĂ©es cette annĂ©e rĂ©vèlent surtout le manque d’anticipation des dĂ©cideurs politiques. L’afflux considĂ©rable d’étudiants en 1ère annĂ©e Ă©tait prĂ©visible puisque la france a connu un baby-boom au dĂ©but des annĂ©es 2000. La plateforme APB et l’algorithme qui la fait fonctionner ont bon dos ! L’UNSA Ă©ducation n’a cessĂ© de dĂ©noncer le manque rĂ©current d’investissement dans l’universitĂ©, depuis de trop nombreuses annĂ©es, qui n’est pas pour rien dans les difficultĂ©s actuelles.


Pour autant, toute évolution n’aura de sens qu’inscrite dans une approche plus globale allant de l’entrée en lycée aux études supérieures. La distinction entre le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation et celui de l’éducation nationale ne facilite pas cette continuité pourtant indispensable. La construction du bac-3 bac+3, même si ce n’est pas l’approche choisie pour l’instant, s’imposera comme le second étage de notre système éducatif dont le premier est le socle commun. Evidemment, elle ne pourra se faire indépendamment d’une transformation du bac lui-même. Il ne servirait en effet à rien d’ajouter des épreuves validant des compétences acquises en plus d’un examen déjà lourd, coûteux et souvent inefficace. Son évolution en profondeur doit lui permettre de jouer pleinement son double rôle de validation de fins d’études secondaires et d’entrée possible dans l’enseignement supérieur.



Nos priorités


L’ouverture d’un vaste travail qui dépasse le seul cadre de l’admission dans l’enseignement supérieur est une bonne chose. Le calendrier par contre semble serré et une fois encore un peu précipité (réunion de chaque groupe une fois par semaine durant septembre et octobre). L’UNSA Education et ses syndicats participeront activement à l’ensemble de ce chantier. Notre priorité est la réussite de tous les étudiants dans l’enseignement supérieur et particulièrement en licence. Notre ligne rouge sera de refuser que des bacheliers soient empêchés de poursuivre des études dans l’enseignement supérieur s’ils le souhaitent et ce tout particulièrement afin d’éviter que les bacheliers professionnels ou technologiques soient les victimes collatérales des changements à venir.


Aussi :
- Nous rappelons notre exigence d’un budget de l’enseignement supérieur correspondant à 2% du PIB.
- Nous réaffirmons que tout bachelier qui le souhaite doit pouvoir poursuivre et réussir ses études supérieures.
- Nous militons pour que ces évolutions se fassent dans le cadre du bac-3 bac+3 associant les ministères de l’enseignement supérieur, de la recherche, de l’innovation et de l’éducation nationale.

 
 
 
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