Quatre organisations syndicales (UNSA, SNETAA, SGEN, SNALC) ont accepté de discuter avec les autorités ministérielles, les autres syndicats ont refusé mais en CTPA ils ont regretté de ne pas être associé au groupe de travail académique !

Ce manque de cohérence entre les instances nationales et académiques de ces syndicats est regrettable.

Aujourd’hui, il n’est plus question de généralisation, le rectorat propose de transformer 65 BEP, sur les 156 divisions existantes, en bac pro 3 ans. Pendant la première réunion académique, le SE-UNSA a précisé que même si nous ne sommes pas forcément hostiles au bac pro 3 ans au titre de l’égalité établie entre toutes les voies du lycée, nous voulons que soit conservée une approche modulaire permettant de faire varier les parcours scolaires offerts aux élèves en fonction de leurs difficultés. Ce qui signifie que si les 3 ans seront adaptés pour certains, pour d’autre un cursus aménagé en 4 ans doit pouvoir rester possible pour assurer leur réussite et pour respecter le projet de chaque élève.

Nous souhaitons que la réforme du bac pro n’esquive pas plus le problème des élèves en grande difficulté que celui des débouchés vers l’enseignement supérieur. Des passerelles doivent rester possibles entre le bac pro et le BEP.

Nous demandons que dans chaque établissement concerné, après concertation et débat avec les différents partenaires, le conseil d’administration se prononce sur la faisabilité du projet.

 Vous trouverez en pièces jointes un point précis sur la situation dans l’Académie de Reims ainsi qu’un rappel chronologique de l’action du SE-UNSA depuis l’annonce de la réforme du bac pro en 3 ans..

Patrice BARTHELEMY responsable académique de l’enseignement professionnel

article publié le 5 mai 2008