Le ministère de l’Education a mis à l’ordre du jour la révision du barème des mutations, qui part d’un constat partagé avec les syndicats :

• Les personnels affectés en Polynésie ont un très faible taux de satisfaction de leurs vœux de mutation interne, en particulier les résidents. Ceci génère un découragement et une démotivation clairement exprimés par de trop nombreux collègues.
• Des situations d’affectation de néo titulaires avec séparation du conjoint et d’enfants en bas âge. Étant donné la faible chance de pouvoir muter en interne dans les années suivantes, cela pérennise des situations familiales extrêmement difficiles.
• La situation compliquée de certaines disciplines.

Tous les représentants des organisations syndicales étaient d’accord, lors des commissions de mutation 2017, pour discuter d’un barème et proposer une amélioration en particulier pour ces cas.

Or, alors que le CTP du 23 octobre approche, les propositions finales, qui apparaissent comme une avancée pour les néo-titulaires et les polynésiens revenant au pays, sont au détriment de tous les autres personnels résidents.

Le SE-Unsa lors du CTP compte bien :

• Défendre les intérêts des professeurs affectés dans cette académie et mieux satisfaire les vœux de mutation interne des résidents ;
• Garantir le retour en Polynésie des titulaires et néotitulaires polynésiens ;
• Donner plus de chance aux néotitulaires avec conjoint qui travaillent d’obtenir un poste sur la même île ;
• Permettre aux personnels les plus motivés d’enseigner à nos élèves polynésiens, personnels prêts à servir les besoins de l’académie.

Le SE-Unsa souhaite que cette révision du barème de mutation ne se transforme pas en nouvelle occasion manquée.