Au moment où l’Etat réussit à trouver 3 milliards pour les restaurateurs, il fait payer une addition particulièrement salée à l’éducation nationale.
Alors que les conditions de travail se sont à nouveau considérablement dégradées à cette rentrée, les rectorats et inspecteurs d’académie s’appliquent à mettre en œuvre les 16 000 suppressions d’emplois programmées pour la rentrée prochaine.
De plus, la réforme du recrutement au niveau master 2, qui a été soutenue en CTPM et au CSFP par les syndicats de
9182 emplois de stagiaire premier degré disparaissent. A raison d’un quart temps devant les élèves, les IA vont devoir se répartir la suppression de 2300 équivalents temps plein !
Dans le second degré, les établissements vont perdre l’apport des demi-services effectués par 6733 stagiaires (perte de 3366 ETP).
Cette réforme contribue donc à aider le gouvernement dans ses économies d’emploi, ce que le SE-UNSA ne cesse de dénoncer.
Si on ajoute à cela les difficultés à assumer sur le terrain par les équipes dans l’organisation des stages, cette réforme n’a pas fini de faire des dégâts !
Cette politique néfaste pour le système éducatif va à rebours de ce que le SE-UNSA revendique : un investissement dans l’Education.