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SE-UNSA POITIERS


 Par SE-UNSA POITIERS
 Le  mercredi 8 mars 2023

Non à un pacte à visée politique

 
L’avis du SE-Unsa 
 
Si les derniers projets présentés n’étaient pas profondément révisés, le ministre mettrait un nouveau coin dans l’attractivité des métiers de l’enseignement et de l’éducation. Ces métiers ont toujours autant de sens pour ceux qui l’envisagent comme pour ceux qui l’exercent mais les politiques successives, qu’elles soient pédagogiques, salariales ou RH découragent gravement ceux qui font l’École comme ceux qui voudraient les rejoindre.
 
Le SE-Unsa estime que sur ce sujet comme de nombreux autres, il faudrait que l’Exécutif ne jauge pas sa force à sa capacité à faire passer ce qui est rejeté, mais plutôt à celle de préparer l’avenir. Recruter et donner envie de rester à l’Éducation nationale est un défi majeur qu’il ne peut relever sans une reconnaissance, traduite par des augmentations concrètes sur les feuilles de paye et le soutien à l’action professionnelle au quotidien.
 Quel pacte ?
 
Après déjà plusieurs réunions depuis le mois de janvier, le ministère a présenté ses projets pour le pacte* voulu pour le président. Il s’agirait d’unités de 1 250 € brut annuel pour 24 h de « face à face élèves » ou de missions liées à des projets menés dans le cadre du Conseil national de la refondation (CNR).
Pour le 1er degré, les exemples cités sont le soutien en classe de 6e ou les projets CNR. Pour le 2d degré, les mêmes exemples sont repris auxquels s’ajoutent devoirs faits et le remplacement de courte durée.
Le ministère a également présenté les modalités de mises en œuvre faites d’aller-retours entre l’école ou l’établissement et l’institution pour identifier et faire remonter les besoins, recevoir une enveloppe, solliciter et recueillir des candidatures puis signer des lettres de missions et suivre l’effectivité.

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