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Atteintes Ă  la laĂŻcitĂ© : « double faute » pour Stanislas
Article publié le vendredi 26 janvier 2024.
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L’avis du SE-Unsa

Ce rapport liste donc tout un ensemble d’atteintes Ă  la laĂŻcitĂ© et aux valeurs de la RĂ©publique organisĂ©es par l’établissement lui-mĂŞme alors qu’il a signĂ© un contrat avec l’État depuis de (trop ?) nombreuses annĂ©es.
Le SE-Unsa dĂ©nonce un soutien financier et politique de l’État au bĂ©nĂ©fice d’un système qui dĂ©truit les valeurs mĂŞme de son pays !
 
Le dĂ©cret d’aoĂ»t 2023 visant Ă  lutter contre le harcèlement et les atteintes Ă  la laĂŻcitĂ© demande Ă  ce que des sanctions soient prises Ă  l’encontre des auteurs de ces atteintes. Face Ă  l’illĂ©galitĂ©, face Ă  l’usurpation de l’argent public, le SE-Unsa exige de toute urgence :
 
  • la fin du contrat entre l’État et Stanislas ;
  • le contrĂ´le de tous les Ă©tablissements privĂ©s sous contrat afin d’attester leur respect des termes du contrat d’association avec l’État et la rupture immĂ©diate du contrat en cas de non-respect des engagements.

​Le ministre Attal s’était engagĂ© Ă  de la rigueur Ă  ce sujet. Après les engagements, il faut passer aux actes. 


Des choix idéologiques, des pratiques illégales

Des tĂ©moignages d’élèves, d’enseignants, de parents exposent des dĂ©rives inquiĂ©tantes. Ils montrent que les termes du contrat signĂ© avec l’État et qui permet le financement public (salaire des enseignants, fonctionnement pĂ©dagogique de l’établissement notamment) ne sont pas respectĂ©s. Les articles du Code de l’éducation Ă  respecter sont mentionnĂ©s dans le contrat d’association. La direction ne pouvait donc pas les ignorer. Un exemple, parmi les nombreux listĂ©s dans le rapport, est celui de l’obligation de l’heure de catĂ©chèse oĂą les aumĂ´niers tiennent des discours contraires Ă  la loi et rĂ©prĂ©hensibles par le Code pĂ©nal. Il y a lĂ  un prosĂ©lytisme avĂ©rĂ© et une remise en cause du principe de laĂŻcitĂ©. Un autre, plus frĂ©quent dans les Ă©tablissements catholiques, est l’absence d’éducation Ă  la sexualitĂ© et des pans de certains programmes de sciences - savamment choisis - non enseignĂ©s. 
 
Un abus du caractère propre
 
Le rapport explique Ă©galement la genèse de cet Ă©tablissement qui appartient aujourd’hui Ă  une sociĂ©tĂ© anonyme. Il dĂ©montre que le caractère propre, non dĂ©fini par la loi mais par le secrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral de l’enseignement catholique (SGEC) lui-mĂŞme selon son projet Ă©ducatif, permet Ă  l’établissement de faire certains choix, parfois contraires aussi Ă  la loi. C’est par exemple le cas de la prĂ©dominance masculine, de la non-mixitĂ© voire de la stigmatisation des filles (notamment sur les règles vestimentaires). Il y a lĂ  une discrimination et une manifestation de refus des valeurs de la RĂ©publique* Ă  travers la remise en cause de l’égalitĂ© filles/garçons.
 
 
* Type d’atteinte enregistré dans le formulaire de remontées des atteintes par les personnels d’encadrement ou directeur·trices d’école.

 

 
 
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