Autotests dans le premier degré : le compte n’y est pas :

Lors du CHSCT académique du 4 mai dernier, L’administration a indiqué que pour le premier degré, tous les départements de l’académie ont été livrés. Cette livraison a été effectuée dans toutes les circonscriptions. Toutefois, il a été constaté un manque de matériel car le nombre d’AESH a été sous-estimé. Une demande complémentaire a été formulée pour satisfaire l’ensemble des personnels. Un réassort est prévu pour la semaine du 17 mai.

L’Unsa veillera à ce que la situation soit normalisée au plus vite et que le réassort arrive à temps. Notre employeur se doit d’anticiper les besoins et donc d’effectuer les commandes nécessaires pour satisfaire tous les personnels.

Autotests dans le second degré : une distribution inégale

Lors du CHSCT académique du 4 mai dernier, l’administration a détaillé le planning de distribution Celle-ci se déroulera en deux étapes. Une première livraison aura lieu les 6 et 7 mai prochains. Elle sera à destination des enseignants et des AESH.

Dans la semaine du 18 au 22 mai, une seconde distribution aura lieu pour tous les personnels.

Il n’y aura pas de livraison dans la semaine du 10 au 14 en raison du pont de l’Ascension. La livraison s’effectuera directement dans les établissements scolaires.

L’administration affirme qu’elle a dû faire des choix en raison d’un approvisionnement limité.

L’Unsa s’inscrit en faux vis-à-vis de cette nouvelle inégalité de traitement entre les personnels. La stratégie gouvernementale « diviser pour mieux régner » doit cesser. C’est à l’employeur d’anticiper les besoins et d’effectuer les commandes nécessaires.

Autotests pour les lycéens : une organisation encore très confuse.

Lors du CHSCT académique du 4 mai dernier, l’administration a spécifié que les autotests seraient réalisés dans les établissements scolaires à raison d’une séance hebdomadaire. Lorsque la question de l’encadrement a été abordée, il a été stipulé que les lycéens seraient encadrés par des personnels volontaires et par les médiateurs LAC « lutte anti-covid ». Il est question également de recruter quelques médiateurs supplémentaires.

L’administration a confirmé qu’il n’était pas possible que les lycéens puissent faire ces tests chez eux pour des raisons matérielles. On compte en effet, pour chaque boîte, 25 autotests pour un seul révélateur.

L’Unsa est perplexe quant à l’organisation et l’encadrement des autotests dans les EPLE et a voté l’avis suivant "Le CHSCTA se prononce pour que l'encadrement et la participation à l'éventuelle organisation des autotests pour les élèves dans les établissements soit strictement sur la base du volontariat. Nul personnel ne peut y être obligé".