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Rentrée 2020 : où en est-on de la réforme du lycée GT ?
Article publié le jeudi 27 août 2020.
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Cette année scolaire est la dernière étape de la mise en œuvre de la réforme du lycée GT. En 2019/2020, les E3C ont été mis en place et les multiples dysfonctionnements du dispositif amènent à des changements précisés par différents textes réglementaires publiés au bulletin officiel le 31 juillet.
 
La réduction du nombre d’épreuves terminales, après une session inédite où les résultats se sont faits sur la base du contrôle continu, va se concrétiser avec les nouveaux types d’épreuves, l’épreuve orale finale et celle du projet pour la voie technologique. Enfin, cette année est aussi celle de la mise en œuvre des programmes et des nouveaux enseignements prévus pour la classe de terminale.

Pour le SE-Unsa, la mise en Å“uvre de la réforme ne lui permet pas d’atteindre les objectifs qu’elle s’était fixée :

  • Les moyens alloués aux établissements ne sont pas toujours suffisants pour créer des groupes de spécialité à la hauteur des besoins.
  • Le financement des options est mis en concurrence avec les moyens pour l’accompagnement des élèves dans les marges horaires des établissements. Toutefois, cette année, des moyens supplémentaires (HSE économisées pendant le confinement) sont prévus pour l’accompagnement, en seconde, suite à la crise sanitaire. Ces moyens ne remplacent pas des créations de postes ou des HSA qui auraient permis de diminuer les effectifs des groupes et de mieux suivre chaque lycéen. Au contraire, le ministère n’est pas revenu sur les suppressions de postes à cette rentrée. La carte des spécialités et des options devait favoriser les établissements peu attractifs et prendre en compte l’accessibilité de toutes les spécialités sur le territoire, aucun bilan ministériel n’a été communiqué à ce sujet.
  • Les programmes ne donnent pas assez de place aux compétences transversales pour se préparer à l’enseignement supérieur et sont trop lourds en contenus pour laisser du temps au travail à l’oral, en groupe, en projet.
  • Les modalités d’évaluation maintiennent une pression évaluative trop forte sans intégrer suffisamment, pour l’instant, l’amélioration de la valeur certificative de l’évaluation en contrôle continu
 
Les nouvelles épreuves
 
De nouvelles épreuves terminales
Deux épreuves pour les spécialités aux 2/3 de l’année, l’épreuve de philosophie et l’épreuve orale finale en fin d’année.
Pour le SE-Unsa, les programmes sont trop lourds pour mettre en place une formation ambitieuse des élèves pour l’oral, qui pourrait se résumer à une récitation s’il ne s’adosse pas à un projet qui a du sens dans le parcours des élèves.
Un temps de préparation de l’épreuve orale est annoncé par le ministre sous une forme inconnue, tant pour les enseignants, que pour les élèves. Des notes de service parues pendant l’été modifient une nouvelle fois l’épreuve anticipée de français en première et l’épreuve de spécialité de langue vivante qui passe à 3h30 avec un oral de 20mn.
 
Simplification des épreuves communes de contrôle continu 
Elles deviennent des évaluations communes, avec un calendrier et des modalités de passage plus souples, précisées par des notes de service dans le bulletin officiel du 31 juillet. A lire dans notre article (lien).
 
La solution ministérielle actée en juin, à l’issue des travaux du comité de suivi, n’est pas suffisante, pour le SE-Unsa, pour prendre en compte les problèmes posés en janvier 2020 pour la première session des E3C : il faut réduire le nombre des épreuves et leur durée et transformer la banque de sujets en banque d’exercices pour que les enseignants puissent mieux les utiliser et que les épreuves ne désorganisent pas la vie des établissements (ce qui est forcément le cas si les épreuves sont trop longues).
 
Les nouveaux programmes
 
Le SE-Unsa avait dénoncé la lourdeur des programmes de première et obtenu la création d’un comité de suivi de la réforme en septembre 2019. Le conseil supérieur des programmes n’a pas prévu de quelconque allègement, même du fait de la crise sanitaire.
Le SE-Unsa continue à demander une révision des programmes, dont ceux de terminale qui s’appliqueront cette année pour la première fois.
 
Les nouveaux enseignements
 
Enseignements optionnels
Certains apparaissent cette année avec les maths expertes et les maths complémentaires qui sont au coeur de la logique de la réforme qui visait à réduire le poids disproportionné de la série S.
Pour le SE-Unsa, la place importante de ces options dans l’orientation des élèves (CPGE, PACES, métiers de l’éducation…) nécessite de ne pas les considérer comme les autres options dans l’allocation des moyens.
 
Le SE-Unsa est aussi attentif à l’avenir des options arts, EPS et LV3 qui ne doivent pas être fragilisées par les nouvelles cartes académiques des spécialités et des options. Au contraire, celles-ci doivent prévoir des parcours cohérents qui avantagent les établissements isolés ou moins attractifs.
 
Nouvelle spécialité « anglais monde contemporain Â»
Cette création annoncée en début d’année ne règle pas le problème de l’enseignement de spécialité LLCER : de nombreux acteurs éducatifs, dont le SE-Unsa, réclament de revoir cette spécialité pour intégrer la communication et des enjeux économiques et sociaux dans la spécialité LLCER centrée sur la littérature. Cela permettrait une orientation plus large avec ce choix de spécialité
 
Pour le SE-Unsa, une spécialité bi-langue correspondrait aussi mieux aux enjeux de diversité linguistique qui sont au coeur du projet européen alors que l’anglais a accru son poids dans les enseignements avec le nouveau système des spécialités.
 
 
 
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