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Après le fiasco, quels ajustements pour la bac 2022 ?
Article publié le jeudi 24 juin 2021.
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Le ministre a passĂ© commande au comitĂ© de suivi de la rĂ©forme de propositions d’« ajustements Â» Ă  apporter au bac gĂ©nĂ©ral et technologique dès la session 2022.
Évolutions des épreuves terminales, modifications des modalités du contrôle continu, valorisation des options et calendrier des épreuves de spécialité, des sujets importants sur lesquels le ministre prendra des décisions quand tous les enseignants seront en vacances.
 
Des défauts de conception dès l’origine
 
Le nouveau bac général et technologique doit évoluer.
Pas besoin de prétexter de la crise sanitaire pour justifier de la nécessité d’apporter des réponses à des problèmes que nous avions identifiés dès 2018. Ainsi, nous avions voté contre les modalités du contrôle continu, que nous jugions trop complexes et trop lourdes. Nous avons également critiqué fortement la définition de l’épreuve du Grand Oral ainsi que celle de l’épreuve anticipée de français. Quant au calendrier des épreuves de spécialité, nous n’avons cessé de demander qu’il soit revu pour laisser du temps aux apprentissages.
 
Le contrôle continu en débat
 
Au comité de suivi, nous avons à nouveau défendu quelques points que nous jugeons essentiels. Tout d’abord, nous demandons une simplification du contrôle continu avec l’abandon des épreuves communes. Nous demandons que les conditions soient réunies (temps dégagé, travail reconnu par une indemnité de contrôle continu) pour un travail collectif au sein des lycées sur les évaluations certificatives avec l’accompagnement des corps d’inspection et des outils plus souples que la banque nationale de sujets.
Nous sommes convaincus que le contrôle continu est devenu un tel enjeu pour les dossiers d’orientation dans l’enseignement supérieur qu’il n’est pas possible de faire l’impasse sur ce travail collectif, accompagné et régulé.
Revenir au bac d’avant (100% épreuves terminales) ne résoudrait en rien cette question de la fiabilité du contrôle continu et de l’équité de traitement entre les candidats dans Parcoursup.
 
Des Ă©preuves terminales Ă  revoir
 
Nous avons demandé que les épreuves de spécialité soient décalées le plus tard possible et que les programmes limitatifs soient mieux calibrés. Quant au grand oral, il doit être mieux relié aux contenus des enseignements de spécialité et doit donner du sens au troisième trimestre dans ces enseignements qui auront été évalués en mars ou avril.
La partie « entretien sur le projet d’orientation Â» pourrait ĂŞtre supprimĂ©e, les candidats pouvant Ă©voquer leur projet s’ils le souhaitent lors de l’entretien de la deuxième partie.
L’épreuve anticipée de français doit être simplifiée (revoir les trop nombreuses typologies d’exercices et la question de grammaire), en lien avec une refonte des programmes.
Par ailleurs, nous avons demandé un traitement équitable entre toutes les options pour le bac et défendu un financement des options de terminale dans la DHG, et pas sur les marges d’autonomie.
 
Et maintenant ?
 
Des projets de textes réglementaires seront soumis au Conseil supérieur de l’Éducation (CSE) du 8 juillet.
On en saura donc vite un peu plus sur les intentions du ministre, les projets devant être communiqués fin juin aux membres du Conseil.
Le ministre rĂ©serve ses dĂ©cisions dĂ©finitives pour le 10 juillet. Une manière de tenir compte des dĂ©bats et des votes au CSE ? Difficile Ă  dire.
Si c’était le cas, ce serait une grande première pour lui…


 

 
 
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