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SE-UNSA NANCY-METZ


 Par SE-UNSA NANCY-METZ
 Le  mercredi 10 février 2010

Le SE-UNSA reçut en audience pour la question de l’affectation des stagiaires

 
Les principes du Ministère de l'Education Nationale :
 
Ils ne diront pas aux académies de défaire ce qu’ils ont déjà prévu de mettre en place à la rentrée prochaine ; mais le MEN va tenter de tempérer les ardeurs de certains IA (certains échos leur plaisent plus que d’autres, mais ils ne vont pas donner de contre-ordre)
 
Le SE-UNSA affirme ses exigences :
 
  1. Etre formateur d’adulte ne s’invente pas. C’est un métier qui s’apprend !

            « Compagnon, maître d’expérience » sont des notions à prendre avec précaution.

  1. Nous souhaitons un cadrage national de l’affectation des stagiaires 
  2. Leur affectation en bloquant le mouvement risque de léser les T2 à T6
  3. Les étudiants M2 ne doivent pas remplacer les stagiaires durant le tiers temps consacré à la formation de ces derniers : trop d’instabilité pédagogique.
  4. le SE pose la question de la place des EMF. Qu’est ce qui est acté (pas de suite au GT sur circulaire de 95). Quel avenir pour les écoles d’application ?
  5. La formation continue ne doit pas être diminuée (car plus de stagiaires en R3)
  6. Le SE ne souhaite pas le recours à l’embauche de vacataires.
MEN répond que cela n’est pas prévu dans le 1er degré. De toute façon, ils prévoient 6 000 surnombres sur le plan national.
La situation est différente du le 2nd degré.
 
MEN relève le « points d’accord » : la demande de cadrage
 
Minimum de cadrage national.
Concrètement, ils prévoient de diffuser une circulaire en mi-février.
Elle ne sera pas centralisatrice puisqu’ils ne peuvent pas tout régler (pas le temps). Elle pointera ce qu’il ne faut pas faire et rappellera les deux objectifs : intégration-formation des nouveaux arrivants.
Ils conseillent de privilégier l’affectation sur des postes vacants plutôt que d’être en surnombre qui, si c’est le cas quand même, devra se terminer à la Toussaint.
 
« On ne renie rien, on ne cultive pas de nostalgie du passé, le modèle IUFM ne fonctionnait pas très bien. »
 
Le compagnonnage sera la base de la nouvelle formation.
Qui sera tuteur, compagnon ?
 
2nd degré : les conseillers pédagogiques
                        SE-UNSA demande à ce que leur formation soit développée et à moyen terme fasse l’objet d’une certification. MEN en prend note.
 
1er degré : PEMF et MAT.
                        MEN ne souhaite pas un bloc théorique et le reste sur le terrain ; mais plutôt un dispositif qui s’apparente à la double conduite de classe en début d’année ;
                        SE-UNSA estime que dégager les EMF de leur classe en début d’année et la confier à des ZIL ou surnombre ne leur permettra donc pas de faire la rentrée dans leur classe.
De plus, durant l’année  les PEMF pourront être aussi amenés à suivre des étudiants: pb de cohérence quant à la mise en place du mode de travail…
 
Quels lieux de formation ?
 
MEN se dit ouvert, souple. Ils évoquent tout type de lieux sauf les IUFM.
Ils valorisent un mode de formation individualisé, dans les écoles ou collège pour les compléments de formation durant l’année.
 
SE-UNSA : dénonce les limites de l’individualisation de la formation. Nous avons insisté sur l’intérêt des regroupements avec échanges de pratiques, mise en place de modules sur la gestion de l’hétérogénéité, la dynamique de groupe, les relations avec les parents, l’accueil des enfants en situation de handicap.
 
 
SE UNSA : quelle place aux CPC 1er degré ?
 
MEN : pas d’intention, n’ont pas pensé à eux.
            Demande nos propositions.
SE-UNSA : CPC ne veulent pas être des mini IEN. Ils ont du travail lors de l’accompagnement des T1, T2 et titulaires. Ne veulent pas en plus faire les sapeurs-pompiers auprès des stagiaires.
 
 
Le GT sur la circulaire de 95, mission des PEMF et MAT, sera relancé d’ici 15 jours.