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Examens voie pro : encore quelques doutes Ă  lever
Article publié le lundi 31 janvier 2022.
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Les annonces du ministre sur les examens 2022 concernaient essentiellement le bac général et technologique. Mais, une fois n’est pas coutume, il nous a gratifiés d’une allusion à la voie pro.
 
 
Un allègement attendu des PFMP
 
Une première mesure avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© entĂ©rinĂ©e lors du Conseil supĂ©rieur de l’Éducation le 18 novembre dernier. En effet, face aux difficultĂ©s cumulĂ©es par les Ă©lèves actuellement en terminale lors des deux dernières annĂ©es, il s’agissait alors dĂ©jĂ  d’abaisser le nombre de semaines de PFMP requises. Le ministère avait tenu compte de la reprise de l’activitĂ© Ă©conomique pour arrĂŞter le seuil de 12 semaines pour le bac pro, 8 semaines pour le CAP et 18 semaines pour les mentions complĂ©mentaires.
Devant la dĂ©sorganisation crĂ©Ă©e par la vague Omicron, il Ă©tait plus sage de revenir comme l’an dernier au minimum prĂ©vu par les textes soit :
  • 10 semaines pour les bacs pros ;
  • 6 semaines pour les CAP (mĂŞme si l’on peut descendre jusqu’à 5 semaines).
Par ailleurs, devant la grande diversitĂ© des situations, une plus grande souplesse sera permise pour l’organisation des PFMP, en fonction Ă©videmment du secteur d’activitĂ©. HĂ´tellerie-Restauration ou Accompagnement, Soins et Services Ă  la personne avaient Ă©tĂ© particulièrement affectĂ©s par les soubresauts de l’activitĂ©. De nombreux Ă©lèves n’ont pas pu avoir accès Ă  des lieux de stage.
 
Pour le SE-Unsa, c’est donc une décision de bon sens qui permettra de rassurer des élèves et des familles déjà très marqués par le contexte sanitaire.
 
 
Vers une adaptation des sujets de l’enseignement général
 
Le ministre a Ă©galement annoncĂ© l’ouverture d’une rĂ©flexion sur l’adaptation des sujets pour les Ă©preuves de l’enseignement gĂ©nĂ©ral.
 
Personnels et élèves doivent être fixés rapidement si des modifications significatives des épreuves sont proposées.
En effet, ces adaptations pourraient prendre plusieurs formes : allègement du programme, modification des modalitĂ©s de l’épreuve, questionnement simplifiĂ©, questions indĂ©pendantes les unes des autres, multiplication des sujets au choix…
 
Quelles que soient les modalitĂ©s retenues, elles devront ĂŞtre simples pour Ă©viter l’imbroglio de l’annĂ©e dernière. Le principe de ne retenir que les meilleures notes des Ă©preuves terminales n’avait pas Ă©tĂ© compris par les Ă©lèves et n’avait pas Ă©tĂ© acceptĂ© par les personnels. Certains enseignants avaient eu l’impression que leur investissement de l’annĂ©e n’avait pas Ă©tĂ© reconnu Ă  sa juste valeur.
 
Le SE-Unsa porte cette idĂ©e d’adaptation des sujets depuis le dĂ©but de la crise. C’est une mesure juste qui ne porte pas atteinte aux exigences sur le plan pĂ©dagogique et qui tient compte des conditions particulières d’apprentissage.
Des consignes claires doivent ĂŞtre donnĂ©es rapidement pour proposer des sujets faisables qui rĂ©pondent aux attentes du nouveau programme de terminale.
Le SE-Unsa demande que les enseignants de la voie professionnelle et les représentants syndicaux soient associés à cette réflexion.
 

 

 
 
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