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Parcoursup : quelques Ă©volutions positives mais...
Article publié le jeudi 6 février 2020.
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Un décret et un arrêté modifiant et complétant la plateforme Parcoursup étaient à l’ordre du jour du Conseil supérieur de l’Éducation (CSE) du 4 février. Ils actent quelques modifications nécessaires après les retours d’expérience de deux ans de fonctionnement et prennent en compte l’afflux de formations post-bac demandant à intégrer la plateforme.
 
Le décret modifie les conditions d’inscriptions des formations sur la plateforme avec la possibilité d’adapter certaines règles à titre exceptionnel, pour certaines formations (écoles supérieures d’art, par exemple). Il précise les règles d’anonymisation des dossiers des candidats et simplifie l’organisation des points d’étape de la phase principale. Un seul point d’étape au lieu de 3 sera organisé avec les candidats ayant encore des vœux en attente fin juin.
 
L’arrêté définit les mécanismes de limitation du nombre de vœux et de computation des sous-voeux pour les formations paramédicales, récemment inscrites sur Parcoursup, et certaines écoles d’ingénieur et de commerce regroupées par réseaux d’établissements.
 
Malgré ce qu’en disent ses détracteurs, la plateforme Parcoursup, créée dans la précipitation en 2018 a prouvé son efficacité. Le ministère de l’enseignement supérieur la fait évoluer en fonction de ses retours d’expérience.
 
Le seul dĂ©bat qui a crispĂ© le CSE concerne le refus par le ministère d’intĂ©grer la mention de l’établissement d’origine dans les donnĂ©es anonymisĂ©es.
Le SE-Unsa a soutenu cet amendement de la FAGE (fĂ©dĂ©ration des associations gĂ©nĂ©rales Ă©tudiantes). Il est en effet curieux d’anonymiser les noms, prĂ©noms et lieu de rĂ©sidence des candidats et de laisser Ă  la connaissance des formations classant les dossiers l’établissement d’origine. Est-ce lĂ  la reconnaissance par le ministère qu’à notes Ă©quivalentes le dossier d’un lycĂ©en d’un lycĂ©e X ne vaut pas celui d’un Ă©lève d’un lycĂ©e Y ? 
Le concept d’égalité républicaine semble bien être à géométrie variable. La cohérence voudrait qu’au moment où le MEN introduit une part importante de contrôle continu au bac en balayant facilement l’argument de rupture d’égalité, il renonce à distinguer les dossiers par le lycée d’origine. En ne le faisant pas, il nourrit le procès en hypocrisie que lui font les tenants du « tout épreuves terminales anonymes ».
 
L’amendement a été largement approuvé par les membres du CSE (46 pour, 3 contre). L’administration a refusé de l’intégrer.
 
Le SE-Unsa s’est donc abstenu sur ce texte qui par ailleurs était plutôt satisfaisant.
Encore une occasion perdue de faire vivre un dialogue social constructif.
 

 

 
 
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