Fil RSS
L’Association nationale des conseillers en formation continue de l’Éducation nationale (Anacfoc) a été reçue le 23 décembre au ministère. Les revendications des personnels portées par l’intersyndicale ont été présentées lors de cette réunion.
Des Ă©changes encourageants
Plus d’1h30 au cours desquelles les échanges argumentés et constructifs ont reposé sur des éléments concrets. On note un changement de ton de nos interlocuteurs qui ont donné le sentiment d’être véritablement à l’écoute et de prendre en compte les propositions de l’intersyndicale.
Le constat est désormais unanimement partagé : la mission des CFC et la définition de leur métier étaient peu lisibles et traitées dans la masse des autres corps. Par conséquent, leurs spécificités ont souvent été ignorées. Le ministre s’est engagé à soutenir les personnels et à travailler avec les représentants des personnels sur cette problématique.
L’Anacfoc a accueilli favorablement l’inscription à l’agenda social d’une thématique spécifique CFC sur la revalorisation et la gestion des carrières.
Cette question centrale sera donc traitée dans le courant de l’année scolaire.
Il faut maintenant passer de la parole aux actes.
Des attentes fortes
En ce qui concerne le référentiel, rien n’est en cours en ce moment. Il faut se laisser le temps de travailler et d'avancer des propositions dans le cadre, par exemple, de groupes de travail.
Ce n’est donc pas la priorité... L'étude et une éventuelle refonte du référentiel ne seront envisagées que dans un second temps.
En attendant, les négociations entre le ministère et les syndicats concernant les enseignants doivent, selon nous, intégrer les CFC qui comptent, eux aussi, sur une véritable revalorisation de leur métier.
L’avis du SE-Unsa
Le dialogue social a été renoué. C’est une excellente chose mais ce n’est qu’un premier pas.
Le SE-Unsa restera exigeant pour les CFC pour que les espoirs suscités par cette rencontre ne soient pas déçus !
Il faut aboutir à des avancées concrètes et rapides pour des personnels qui n’ont que trop attendu.
