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Loi « anti-casseurs » : l’interdiction de manifester ne peut pas ĂŞtre une mesure administrative !
Article publié le lundi 4 février 2019.
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L’AssemblĂ©e nationale doit se prononcer, mardi 5 fĂ©vrier, sur la proposition de loi « PrĂ©vention des violences lors des manifestations et sanction de leurs auteurs Â», dite « loi anti-casseurs Â», dĂ©jĂ  adoptĂ©e par le SĂ©nat en première lecture.


Pour l’UNSA, la mise en place de l’état d’urgence, au lendemain des attentats sanglants du 13 novembre 2015 Ă  Paris, relevait d’une dĂ©cision visant Ă  assurer la sĂ©curitĂ© des citoyens face Ă  une situation d’actes de guerre. L’UNSA rappelait alors que cette restriction des libertĂ©s individuelles ne pouvait qu’être exceptionnelle et devait rester dans un cadre contrĂ´lĂ©.


Inscrire dans le droit commun la possibilité pour l’autorité administrative d’interdire de manifester à des individus serait très inquiétant pour notre démocratie.


La substitution de l’autoritĂ© administrative Ă  celle de la justice remettrait en cause une des libertĂ©s fondamentales qu’est le droit de manifester, insĂ©parable de la libertĂ© d’opinion. D’autant que l’interdiction de manifester est dĂ©jĂ  prĂ©vue par l’article L.211-13 du code de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure. Elle doit, pour l’UNSA, rester exclusivement une dĂ©cision de justice et constituer un dĂ©lit pour celui qui ne la respecterait pas.


L’UNSA s’oppose donc à ce texte, considérant que la justice a déjà les moyens de punir les actes délictuels commis lors de manifestations, et ce dans le respect des principes républicains et des libertés fondamentales. Elle appelle les députés à ne pas adopter ce projet de loi en l’état.

 
 
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