Les CPE ont le sentiment de courir sans cesse après le

temps et débordent régulièrement des 35 heures sans

bénéficier d'aucune compensation.

Pour le SE-Unsa, tous les temps de travail des CPE doivent

être reconnus et pris en compte.

Nous revendiquons un service hebdomadaire

de 35 heures toutes tâches comprises qui inclut la

participation à diverses réunions et ouvre à la récupération

des heures de dépassement de service.

Les CPE ressentent à beaucoup d'endroits un sentiment

d'isolement professionnel. Ils évoquent l'impression de se

voir affublés de missions plus nombreuses et ne relevant

pas forcément de leurs compétences. Pour le SE-Unsa,

l'institution doit doter les EPLE du nombre de postes

nécessaires qui permettront aux CPE de suivre les élèves

efficacement. Nous revendiquons l'implantation d'un

CPE par établissement et des postes supplémentaires en

fonction des caractéristiques de l'établissement (seuil de

400 élèves, internat, éducation prioritaire...)

Les CPE nous disent régulièrement s'interroger sur une

diversification de leur parcours. Au cours de leur carrière, 

ils aspirent légitimement à bénéficier de bilans de compétences

et à découvrir de nouveaux horizons.

Pour le SE-Unsa, le ministère doit entendre cette attente

et favoriser de multiples passerelles. Nous revendiquons

un accès facilité à de nouvelles fonctions : DDFPT (ex-chef

de travaux), directeur de Segpa, enseignant-référent,

IA-IPR-EVS, autres reconversions...