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Parcoursup : catastrophe ou avancĂ©e ?
Article publié le mercredi 29 août 2018.
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Un premier bilan du nouveau système d’affectation des bacheliers dans l’enseignement supĂ©rieur peut ĂŞtre rĂ©alisĂ©. Assiste-t-on Ă  un « accident industriel Â» comme l’écrivent certains ou Parcoursup a-t-il amĂ©liorĂ© les choses comme l’affirme le ministère ?
L’amĂ©lioration n’est, pour l’instant, pas flagrante. Au 22 aoĂ»t 2018, 62 501 candidats sont encore en attente d’une place dans l’enseignement supĂ©rieur – ils Ă©taient 65 000 le 21 juillet 2017 sur feu APB. Le ministère se veut rassurant en prĂ©cisant que sur ces candidats, seuls 15 443 sont encore actifs sur la plateforme. Les autres ont-ils trouvĂ© une solution ? Laquelle ? On ne sait pas trop. Ces 15 000 bacheliers devraient pouvoir ĂŞtre affectĂ©s sur les places qui vont immanquablement se libĂ©rer d’ici le 27 aoĂ»t, date de la clĂ´ture des inscriptions en BTS et CPGE dont la rentrĂ©e est fixĂ©e au 3 septembre. Dans tous les cas, les vĹ“ux « en attente Â» disparaĂ®tront après le 5 septembre (fin de la phase principale) et de nouvelles propositions pourront ĂŞtre faites jusqu’au 21 septembre.
Même si l’amélioration par rapport à APB n’est pas flagrante, Parcoursup ne mérite sans doute pas d’être abandonné.
D’une part, il n’y aura pas, cette année, de tirage au sort pour départager les candidats à certaines filières sous tension. De plus, les acteurs de terrain ont constaté que les lycéens de terminale se sont beaucoup plus investi dans leur orientation, notamment du fait qu’ils ont eu à se positionner vis à vis de leurs vœux.
Il n’empêche qu’un bilan sérieux devra être fait pour rechercher des améliorations afin de fluidifier la procédure.
- Faut-il donner les premier rĂ©sultats si tĂ´t avant le bac ?
- Faut-il permettre aux candidats ayant eu des rĂ©ponses positives de laisser tant de vĹ“ux en attente ?
- Faut-il rĂ©duire le nombre de vĹ“ux possible ?
- Faut-il rĂ©introduire une hiĂ©rarchie dans les vĹ“ux ?
Toutes ces questions méritent d’être débattues. Il est indispensable que tout soit fait pour que les bacheliers soient affectés le plus tôt possible dans une formation qu’ils ont demandée.

 

 
 
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