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ContrĂ´le continu : faire confiance aux Ă©quipes pĂ©dagogiques
Article publié le jeudi 29 mars 2018.
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La réforme du bac réduit le nombre d’épreuves terminales pour mettre en œuvre un contrôle continu encadré.
Pour le SE-Unsa, il faut faire confiance aux équipes pédagogiques pour le mettre en œuvre sans rendre son organisation trop lourde. Le SE-Unsa n’est pas satisfait des conditions d’organisation du contrôle continu prévues par le ministère et continuera à agir pour faire évoluer la réforme.
 
Que disent les textes rĂ©glementaires de ces Ă©preuves communes de contrĂ´le continu ?
 
Une part importante dans la note finale
Elles constituent 30 % de la note finale au baccalaurĂ©at alors que le contrĂ´le continu sous la forme des bulletins compte pour 10 %. Ces Ă©preuves se dĂ©roulent en trois temps : au milieu et Ă  la fin de l’annĂ©e scolaire de première et au 2e trimestre de l’annĂ©e de terminale. Plus de prĂ©cisions dans l’article Â« RĂ©forme du bac : ce qui va changer de 2018 Ă  2021 Â».
 
Des Ă©preuves communes uniquement pour les enseignements communs
Elles concernent uniquement les disciplines communes qui ne font pas l’objet d’une épreuve terminale. Elles excluent donc les enseignements de spécialité, le français et la philosophie.
La troisième spécialité abandonnée en terminale est évaluée en fin de première.
 
Exception
L’éducation physique et sportive continue à être évaluée sous la forme existante de contrôle en cours de formation.
 
Les enseignements facultatifs ne font pas l’objet d’épreuves communes de contrôle continu.
 
Que prĂ©voient les textes rĂ©glementaires sur l’organisation locale de ces Ă©preuves ?
 
Le SE-Unsa revendique un cadre équilibré pour ces épreuves communes.
Ă€ la fois un encadrement qui assure le caractère national du diplĂ´me, et une organisation plus souple qu’il reste Ă  prĂ©ciser pour donner une libertĂ© aux Ă©quipes pĂ©dagogiques pour s’approprier ces Ă©preuves (Plus de prĂ©cisions dans notre article Â« Bac 2021 : ce qu'il faut encore faire bouger Â».
 
Une banque nationale numĂ©rique de sujets : pour quoi faire ?
Le SE-Unsa a revendiqué la transformation de cette banque de sujets en banque d’exercices, sous forme standardisée pour garantir le caractère national du diplôme.
Le terme « sujet Â» nous paraĂ®t trop contraignant pour des Ă©quipes pĂ©dagogiques qui ne pourront pas s’approprier ces Ă©preuves.
Le SE-Unsa s’est positionnĂ© pour prĂ©voir une pluralitĂ© de compĂ©tences Ă  Ă©valuer dans cette banque d’exercices (oral, en groupe, etc.) pour Ă©viter leur transformation en bacs blancs, facteurs de bachotage.
 
La procédure d’anonymat prévue dans les textes officiels doit pouvoir être organisée de la manière la moins contraignante possible pour les établissements.
Enfin, le SE-Unsa revendique une durée raisonnable pour ces épreuves.
 
Quelle reconnaissance pour la charge de travail induite pour les enseignants ?
 
La rĂ©forme du bac et du lycĂ©e ne doit pas se faire au dĂ©triment des conditions de travail des enseignants (voir notre article Â« Conditions de travail : des avancĂ©es pour le SE-Unsa Â»).
Si les corrections de copies des épreuves terminales et la participation au jury pour les épreuves orales, tout comme les épreuves de rattrapage, font l’objet de textes officiels qui prévoient la rémunération des enseignants, il n’en est pas de même pour les épreuves en cours d’année.
 
Le SE-Unsa s’est constamment engagé pour la reconnaissance des épreuves en cours d’année, qui existent déjà aujourd’hui, par exemple en langues vivantes et pour les sciences expérimentales, et revendique, à l’occasion de la réforme du bac, la création d’une indemnité forfaitaire pour les épreuves en cours d’année.
 

 

 
 
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