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Bac 2021 : ce qu’il faut encore faire bouger
Article publié le mardi 27 mars 2018.
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Les changements prévus pour le bac général et technologique ont été présentés en conseil supérieur de l’éducation, mais l’architecture du lycée qui en découle reste à définir.
Le SE-Unsa s’inscrit dans une démarche constructive pour obtenir des avancées concrètes dans les mois à venir.
Lesquelles et comment ?
 
Un projet cohérent pour changer le lycée
 
Le SE-Unsa se positionne depuis plusieurs années pour une réforme du bac.
Nous demandons la réduction du nombre d’épreuves terminales, la mise en œuvre d’une part de contrôle continu pour pouvoir évaluer des compétences plus diverses, mais aussi des évolutions pour réduire la hiérarchisation des filières et pour mieux préparer les élèves à l’entrée dans l’enseignement supérieur.
 
En décembre 2017, le SE-Unsa a accueilli favorablement les propositions du rapport Mathiot pour le baccalauréat mais a exprimé son scepticisme face aux propositions de réorganisation du lycée (semestrialisation, parcours modulaires).
Nous avons mis l’accent sur nos revendications pour un contrôle continu à la fois encadré et souple dans sa mise en œuvre, qui sécurise les élèves et pour un bac plus exigeant, en variant les types d’évaluation.
 
Le 14 février 2018, le ministre Jean-Michel Blanquer a présenté son projet de réforme.
Le SE-Unsa a mis l’accent sur la nĂ©cessitĂ© de reconnaĂ®tre la charge de travail croissante que reprĂ©senterait la mise en Ĺ“uvre d’une part de contrĂ´le continu pour les enseignants. 
Nous avons lancĂ© une campagne « Nouveau bac, nouvelle indemnitĂ© Â», Ă©crit au ministre pour rĂ©clamer la crĂ©ation d’une indemnitĂ© forfaitaire pour les Ă©preuves communes du contrĂ´le continu dont nous avons obtenu l’annonce lors du Conseil supĂ©rieur de l’Éducation du 21 mars 2018.
C’est notre mĂ©thode : la cohĂ©rence dans le projet, l’exigence dans la nĂ©gociation, et une dĂ©marche constructive pour obtenir des avancĂ©es concrètes pour nos collègues.
 
Des points qui restent à préciser ou à faire évoluer
 
De nombreux points dépendent de textes officiels qui ne seront présentés que dans les prochains mois.
Le SE-Unsa prendra toute sa place dans les prochaines concertations pour faire évoluer le projet ministériel.
  • Pour le SE-Unsa, l’épreuve orale finale ne doit pas ĂŞtre un grand oral de culture gĂ©nĂ©rale, il doit ĂŞtre adossĂ© Ă  un projet, avec un document d’appui, prĂ©parĂ© sur le temps long, individuellement ou en groupe, au sein des spĂ©cialitĂ©s.
     
  • ContrĂ´le continu : son organisation doit rester lĂ©gère (anonymat, correction) et la durĂ©e des Ă©preuves limitĂ©e (voir notre article « ContrĂ´le continu : Faire confiance aux Ă©quipes pĂ©dagogiques Â»).
    Le SE-Unsa continue à revendiquer la réduction du nombre d’épreuves communes de contrôle continu à 2 par discipline pour limiter leur poids sur la vie des établissements.
     
  • Le directeur gĂ©nĂ©ral de l’enseignement scolaire a dĂ©clarĂ© au SE-Unsa, lors du Conseil supĂ©rieur de l’Education du 21 mars, que "la crĂ©ation d’une indemnitĂ© forfaitaire pour les Ă©preuves communes du contrĂ´le continu, serait inscrite Ă  l’agenda social du ministère".
    Nous serons vigilants pour sa concrĂ©tisation (voir notre article « Conditions de travail : des avancĂ©es pour le SE-Unsa ! Â».
     
  • DĂ©finition des Ă©preuves : elle reste Ă  fixer pour les Ă©preuves terminales, les Ă©preuves communes du contrĂ´le continu.
    Quant aux nouveaux programmes, ils ne seront connus qu’en décembre 2018. Programmes et épreuves doivent mieux préparer nos élèves à l’entrée dans l’enseignement supérieur en mettant l’accent sur les compétences transversales et les connaissances indispensables au travail intellectuel en autonomie.
     
  • Offre d’enseignements : pour le SE-Unsa, le ministère doit organiser la possibilitĂ© d’accĂ©der Ă  tous les enseignements de spĂ©cialitĂ© prĂ©vus dans la rĂ©forme, sur le territoire.
    L’organisation des classes doit Ă©viter la reconstitution de filières hiĂ©rarchisĂ©es (voir notre article « HiĂ©rarchisation des filières : on arrĂŞte quand ? Â».
 

 

 
 
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