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Nouveau bac, nouveau lycĂ©e : quelle place pour l’EPS ?
Article publié le lundi 5 février 2018.
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Discipline historiquement considérée à la marge des autres, de par le statut des enseignants qui la dispensent et par son organisation spatio-temporelle spécifique, l’Education physique et sportive présente pourtant des enjeux éducatifs et sociétaux capitaux.
À cela s'ajoute le fait que la filière universitaire Staps, l’une des plus demandées par les lycéens, est appréhendée au lycée uniquement sous l'angle de la pratique sportive et très marginalement par les autres disciplines, engendrant ainsi orientation et préparation inadaptées vers cette filière.
 
C’est avec sa singularité et dans ce contexte que l’EPS doit trouver sa place dans la réforme du bac tout comme dans une réorganisation potentielle du lycée.
 
La mission Mathiot, chargée de travailler sur ces rénovations, a alors fait le choix de placer l’EPS dans les disciplines fondamentales en l’intégrant dans le tronc commun de la seconde à la terminale, et ce tout au long de l’année scolaire.
 
Si l’EPS n’est pas retenue en tant que discipline Majeure (lire notre article sur la nouvelle organisation générale du lycée), elle pourrait l’être en Mineure durant les deux semestres de première (en lieu et place de l'enseignement optionnel actuel) et servirait entre autres de préparation et introduction aux études de Staps.
 
Concernant les modalités de son évaluation, l’EPS déjà en CCF (Contrôle continu de formation) ne connaîtrait pas de grands bouleversements puisqu’elle ferait l’objet d’épreuves ponctuelles placées à la fin des deux semestres de première et du premier semestre de terminale.
Ce sont les résultats dans les épreuves ponctuelles de l'année de terminale qui seraient retenus pour le bac.
 
 
L’avis du SE-Unsa
 
Depuis le début des travaux de la mission Mathiot, le SE-Unsa est très vigilant à la place faite à l’EPS. Les enjeux d’éducation et de santé qu’elle porte, l’intérêt de sa transversalité avec les autres disciplines et sa contribution à la lutte contre l’échec scolaire sont autant de raisons qui rendent légitime la place de l’EPS tout au long du cursus de tout élève.
 
Le SE-Unsa se satisfait donc de l’attention portée à l’EPS tout comme il appuie la volonté de mieux informer et préparer à une poursuite d’études courtes ou longues en lien avec la pratique d’activités physiques et sportives.
 
Cepedant à ce jour rien n’est explicite concernant le remplacement des options facultatives et des enseignements d’exploration qui seraient supprimés.
Or pour le SE-Unsa, mieux engager l’élève dans la pratique physique, mieux l’aider à appréhender les enjeux de santé, mieux préparer à un avenir professionnel dans le milieu sportif ne peut se limiter à la seule pratique physique et nécessite une conscientisation et une théorisation de cette pratique.
 
Quant Ă  a la globalitĂ© de la rĂ©forme, le rapport Mathiot peine Ă  convaincre… lire notre article sur le sujet.

 

 
 
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