Pour les titulaires, le taux de satisfaction global est de 38 %. La très grande majorité des  mutés le sont sur le vÅ“u 1. Les affectations sur les vÅ“ux 2 ou 3 représentent 3 % des mutations et les autres vÅ“ux moins de 2,5 %.

 

 

 

 

 

Les stagiaires participent obligatoirement au mouvement. Un peu plus de 60 % des candidats sont affectés sur leur premier vÅ“u et près de 15 % sur leurs vÅ“ux 2 ou 3. A l’inverse, 10,9 % des stagiaires passent par la procédure d’extension et sont donc affectés en dehors de leurs vÅ“ux.

Les demandes de rapprochement de conjoints représentent 27 % des candidats au mouvement. Parmi eux, 77 % obtiennent une mutation sur leur vÅ“u n°1.

• Globalement la situation s'améliore avec des barres en baisse ce qui a permis à de nombreux collègues d'obtenir une mutation. Pour autant, les disparités sont très importantes entre les corps et les disciplines.

• Dans certaines disciplines, les taux de satisfaction sont inquiétants au point que le droit à mutation est pratiquement remis en cause. Il n’est que de 15 % en Technologie et en PLP Électrotechnique, 25 % en Physique-Chimie, 28 % en Philosophie. La situation est  encore pire dans certaines disciplines à faibles effectifs.

• De nombreuses académies sont difficiles d’accès. A la Réunion, en Corse, en Martinique et à Paris, moins du quart des demandes en vÅ“u 1 peuvent être satisfaites. Les stagiaires de Bordeaux, Rennes et Paris sont plus de 80 % à devoir quitter leur académie.