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SE-UNSA MONTPELLIER


 Par SE-UNSA MONTPELLIER
 Le  dimanche 29 mars 2020

Préparation de la rentrée 2020 : second degré

 

 

Le CTA de préparation de la rentrée 2020 s’est tenu ce jeudi 26 mars, suite au report de celui du 25 mars à cause du boycott de la Fsu et de Fo.

Ce CTA étudie les ouvertures et fermetures de postes (postes ordinaires et postes spécifiques).

La préparation de rentrée est marquée par une baisse du nombre de postes (11) et surtout par un nombre considérable de mesures de carte scolaire (85).

Voici le détail :

 

Suppressions de postes

Créations de postes

Bilan

Total

Postes vacants

Postes occupés (mesures de carte scolaire)

LGT/SGT

141

99

42

105

-36

LP/SEP

70

48

22

50

-20

Collèges/Segpa

58

37

21

93

+35

Ulis

 

 

 

10

+10

Total

269

184

85

258

-11

Le SE-Unsa et sa fédération l’Unsa-Education ont dénoncé cette situation et se sont notamment inquiétés des possibilités de replis dans deux disciplines particulièrement touchées par les mesures de cartes scolaires : les mathématiques et les SII.

Quelques situations particulières ont pu être abordées :

En documentation :

L’ouverture du lycée de Gignac en septembre 2020 permet la création d’un poste de documentaliste. Or, l’administration n’injecte qu’un demi-poste de documentation. L’Unsa-Education dénonce cette situation.

Les principaux problèmes :

  • Un demi-poste est supprimé au lycée Germaine Tillon de Castelnaudary. L’Unsa-Education a dénoncé cette situation qui remet en cause l’engagement de l’administration de pérenniser tous les postes au moment de la création de ce lycée par la fusion des LP et LGT de Castelnaudary.
  • La suppression d’un poste au lycée P. Valery de Sète.

En lycée professionnel :

L’Unsa-Education a demandé l’annulation de la suppression de poste en génie électrique du lycée de Villelongue dels Monts. L’administration n’est pas revenue sur cette situation.

Pour les CPE :

L’Unsa-Education a dénoncé la suppression d’un demi-poste à Castelnaudary au lycée Germaine Tillon. L’Unsa-Education est opposée à cette mesure, en effet on est ici sur une situation d’établissement fusionné où lorsque la fusion s’est opérée toute la communication rectorale était centrée sur le « 0 perte de moyen » ! Quelques années plus tard on y est, un demi-poste est supprimé.

L’Unsa-Education  a interrogé l’administration sur le risque d’amoindrir les capacités de remplacement sur la ZR de Montpellier en prenant les deux postes nécessaires à l’ouverture du lycée de Gignac sur cette ZR. L’administration nous répond qu’il n’y aura pas de mesures de carte scolaire sur la ZR. Cependant, nous ne sommes pas dupes, les deux collègues TZR qui partent à la retraite ou en détachement ne seront pas remplacés dans leur ZR.

L’Unsa-Education a demandé qu’un demi-poste de CPE soit créé au collège Lucie Aubrac de Béziers et au collège de Vergèze. L’administration ne créera pas de poste dans ces collèges, mais concernant le collège L. Aubrac elle sera attentive à cette situation au moment d’affecter les stagiaires.

En lycée général et technologique :

L’Unsa-Education a dénoncé le nombre important de mesures de carte scolaire, notamment en maths et SII et a lié cette question à des situations particulières :

  • L’Unsa-Education demande la création d’un poste en maths pour la partie LGT au lycée Frêche de Montpellier. En effet, il y a 22h pour créer un poste, or, ces heures, depuis des années sont faites par un PLP du lycée, ce qui n’est pas acceptable, d’autant plus quand il y a autant de mesures de carte scolaire en lycée sur la commune de Montpellier. L’administration accepte la proposition de l’Unsa-Education de proposer un détachement dans le corps des certifiés à ce collègue qui ensuite participera au mouvement des certifiés/agrégés comme les textes le prévoient.
  • L’Unsa-Education demande l’annulation de la transformation des chaires en SPEA en maths (lycée Joffre et Clémenceau Montpellier) et L1414 (lycée Mermoz Montpellier). En effet, ces 3 postes spécifiques sont créés avec une valence NSI. Pour l’Unsa-Education il n’y a aucune raison de transformer ces postes parce qu’un CAPES d’informatique est créé pour enseigner la NSI (les premiers stagiaires arriveront en septembre 2020) et parce que dans la plupart des lycées proposant la NSI, cette discipline est enseignée par des professeurs qui ont suivi une formation spécifique sans avoir besoin d’un poste spécifique. Il apparait donc que ces créations sont faites pour satisfaire des collègues. L’Unsa-Education ne s’oppose pas par principe à la création de postes spécifiques, mais seulement quand il existe un besoin réel et sans que ce soit des arrangements « ente amis ».