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SE-UNSA MONTPELLIER


 Par SE-UNSA MONTPELLIER
 Le  vendredi 13 juillet 2018

Affectation des contractuels : les dernières nouvelles de la cellule du remplacement du rectorat !

 

Le SE-UNSA est passé le jeudi 12 juillet au rectorat pour faire le point sur la situation des contractuels avec Monsieur Perez le chef du bureau remplacement.  A cette occasion, nous avons eu des précisions sur l’affectation des enseignants, documentalistes et CPE non titulaires.

Dans un précédent article (à lire ici), nous vous expliquions que lors des AJUAFA qui traite de l'affectation des TZR, le rectorat avait décidé de positionner jusqu’au dernier moment les TZR sur les remplacements à fortes quotités. Nous redoutions l’impact  pour les contractuels de ces nouvelles dispositions . Voici quelques informations qui apportent des éléments de réponse.

Information 1 : le calendrier d’affectation des contractuels ne devrait pas prendre de retard par rapport aux autres années.

Monsieur Perez s’est voulu plutôt rassurant sur ce point. Il a indiqué que tous les TZR de lettres, d’histoire géographie et de philosophie avaient déjà été appelés.  Mme Cuer s’occuperait désormais de placer les contractuels en CDI et ceux qui ont beaucoup d’ancienneté.

Concernant les disciplines technologiques et professionnelles, Madame Boloré aurait déjà commencé à contacter les contractuels dans certaines matières.

Les gestionnaires des disciplines linguistes, des arts, des CPE, de l’EPS, de la documentation et de la SES continuent à appeler les TZR, mais il ne devrait pas y avoir trop de retard, car ils prolongeront leur présence au rectorat jusqu’à la fin juillet.

Pour les disciplines scientifiques, nous n’avons eu que très peu d’informations, si ce n’est que les besoins en remplacement sont importants.

Information 2 : comme indiqué précédemment, le rectorat va bien réserver jusqu’au dernier moment les remplacements à forte quotité horaire au TZR.

Monsieur Perez nous a bien confirmé que par conséquent, il devrait y avoir davantage de contractuels en service partagé ou sur des quotités horaires plus faibles.

 

Information 3 : des propositions de suppléances davantage sujettes à des annulations ou à des changements ? 

Même si l’appel des contractuels devrait prendre moins de retard que ce que nous pouvions redouter,  il faut tout de même rester prudent. Une proposition de postes ne signifie pas un engament ferme. En clair, le rectorat se réserve le droit jusqu’au dernier moment de remplacer un contractuel par un TZR ou un autre titulaire.

Cela était vrai les autres années et ce sera encore plus vrai pour la rentrée 2018, où les services du rectorat entendent « optimiser » le service des TZR en les plaçant sur des postes à temps complet (ou presque) jusqu’au dernier moment.

Cela ne signifie pas que si l’on vous propose un poste à temps complet, il va forcément vous être enlevé au dernier moment mais seulement qu’en mode de gestion des personnels, la DPE privilégie les TZR sur des temps pleins à l’année.

 

L’analyse du SE-UNSA

La rentrée 2017 avait déjà eu son lot de difficultés avec une cellule du remplacement en pleine évolution (voir les archives ici).  Cela avait entraîné des retards dans certaines disciplines et des contractuels pas toujours content des suppléances qui leur étaient proposées. La rentrée 2018 ne s’annonce pas exempte d’inquiétudes. Les nouvelles directives de la DPE vont compliquer davantage le travail des gestionnaires de discipline et faire des sueurs froides aux contractuels. 

Il ne faut pas pour autant sombrer dans le pessimisme. Les besoins en remplacement n’ont jamais été aussi importants dans l’académie de Montpellier avec un nombre de TZR nettement insuffisant dans de nombreuses disciplines. Par ailleurs, notre académie est vaste. Il y a certaines  zones géographiques qui ne sont pourvues que par les contractuels.  Certaines matières sont fortement déficitaires. Pour exemple, les lettres et les mathématiques  sont toujours plus en demande de contractuels. Enfin les disciplines professionnelles nécessitent des compétences et une expérience qui peuvent s’avérer très rares et donc très recherchées. Toutes ces raisons nous font penser qu'il continuera à y avoir beaucoup de travail pour les contractuels.

Il faut maintenant laisser le temps aux gestionnaires de disciplines pour qu’ils fassent leur travail. Nous ferons le point avec vous à la rentrée.