Les services de la DPE  nous ont communiqué les chiffres de la campagne d’avancement des contractuels.   Sur les 1600 contractuels que comptent l’académie de Montpellier seulement 450 répondaient aux critères retenus par le rectorat pour prétendre à un changement de niveau de rémunération.    Cela ne signifie pas que tous ont eu un avancement, parmi ceux-là,  un certain nombre était stagiaires cette année, ou bien encore AED, quand ils n’avaient pas tout simplement quitté l’Éducation Nationale

Au final c’est seulement 320 professeurs, PsyEN et CPE non titulaires qui ont connu une amélioration de leur niveau de rémunération.  Les avenants au contrat ont été signés en avril  avec effet rétroactif depuis le 1^er septembre 2017.  Ces collègues contractuels ont vu passer leur indice net majoré de 367 à 388. Pour un salaire brut de 1719,76 à 1818,16 euros. La différence de salaire qu’ils auraient dû percevoir entre ces 2 niveaux de rémunération leur sera finalement versé sur la paye du mois d'avril ou de mai, selon les cas.

Le SE-UNSA est heureux pour les 320 personnels non titulaires qui ont bénéficié de cette campagne d’avancement, malheureusement trop peu d’agents ont été concernés. Quand on sait que sur les 1600 enseignants environ 70 % étaient au premier niveau de rémunération, le nombre de bénéficiaires apparaît dérisoire.

Concrètement, si le nouveau cadre de gestion national des contractuels est globalement plus avantageux pour les contractuels de l’académie de Montpellier, les modalités d’application fixées par le rectorat sont beaucoup plus strictes que précédemment. Ainsi la règle du 1^er septembre inscrite dans la circulaire d’avancement  et l’absence de seconde campagne d’avancement en cours d’année  va retarder à l’avenir le changement de niveau de rémunération de tous les contractuels. Les contractuels de notre académie auront de meilleurs salaires mais ils auront plus de difficultés à voir leur rémunération progresser.