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SE-UNSA MONTPELLIER


 Par SE-UNSA MONTPELLIER
 Le  dimanche 4 février 2018

Changement de niveau de rémunération des contractuels

 

Des modalités de calcul  très restrictives  qui écartent un grand nombre d’enseignants non titulaires.

Si le SE-UNSA ne peut que se féliciter de la réduction de la durée du 1er niveau de rémunération à une année, malheureusement tout a été fait pour limiter au maximum le nombre de bénéficiaires de ces mesures.  

Deux mesures sont emblématiques de cette volonté administrative d’empêcher le plus grand nombre de bénéficier du changement de rémunération, dès la première année de service :

 

1. Limiter le nombre annuel de campagne d’avancement des contractuels

Jusqu’à présent les enseignants non titulaires bénéficiaient d’une campagne d’avancement en novembre. Celle-ci était complétée en cours d’année par une seconde campagne dont la date n’était pas fixée. Cela permettait aux contractuels qui avaient l’ancienneté requise de changer au cours de l’année sans devoir attendre douze mois supplémentaires pour voir leur salaire s’améliorer.

Le SE-UNSA n’a eu cesse depuis la mise en place du nouveau cadre de gestion des contractuels dans notre académie de demander une seconde campagne d’avancement des contractuels comme cela c’était toujours fait. Mme Masneuf la DRH s’est clairement opposée à la demande de notre syndicat de ne pas accéder à cette demande, malgré nos demandes réitérées.

 

2. Le choix restrictif des dates  pour le calcul de l’année d’ancienneté.

En fixant le calcul de l’ancienneté du 1er septembre 2016 au 1er septembre 2017, une importante partie des contractuels qui n’ont pas commencé le 1er septembre ou qui n’ont pas eu les  grandes vacances risquent de voir leur changement de rémunération reporté à une année. 

Le SE-UNSA a demandé à ce que  la période de calcul soit étendue jusqu’en décembre 2017 (ce qui aurait permis à la plupart des contractuels ayant l’année d’ancienneté de changer de niveau de rémunération).

De la même manière, nous avons réclamé  qu’un certain nombre de situations soit étudié au cas par cas avec une certaine indulgence, par exemple quand l’enseignant contractuel aurait commencé le 4 septembre au lieu du 1er. Nous n’avons malheureusement pas été entendus sur ces questions.  

Le SE-UNSA juge inadmissible le traitement des contractuels par le Rectorat. Si, la réforme du cadre de gestion des contractuels a obligé notre académie à aligner le salaire des enseignants non titulaires sur le reste de la France, elle n’a malheureusement pas rompu avec  une gestion des personnels qui se fait au détriment des plus précaires. Les choix récents en matière de RH vont durcir le passage à un niveau de rémunération supérieur, pour le second niveau mais également  pour tous les autres. Ces décisions vont dans l’esprit à contrecourant  des derniers textes lois pour lutter contre la précarité des agents non titulaires de la fonction publique.