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La ministre a communiqué la semaine dernière sur une « stratégie langues vivantes » . Il ne s’agit pas à proprement parler d’annonces nouvelles, mais d’un rappel de mesures déjà annoncées. Le seul élément nouveau, c’est la carte des langues et en particulier les bilangues qui montre de profondes inégalités selon les académies.
LE RAPPEL DES PRINCIPALES MESURES :
1. Début de l’enseignement d’une langue vivante au CP et annonce d’un plan de formation pour les PE
2. Début de l’enseignement de la LV2 en cinquième et augmentation de l’horaire (7,5 heures au lieu de 6 sur le cycle 4)
3. Maintien des classes bilangues « de continuité » en 6ème uniquement, sur un horaire cadré (6 heures LV1+LV2),
4. Développement de la diversité linguistique dans le premier degré
5. Développement de l’enseignement de l’allemand, y compris en facilitant l’intervention de PLC dans les écoles.
TRADUCTION DANS L’ACADÉMIE DE MONTPELLIER
Les chiffres donnés au CTA du 27 janvier :
En pourcentage :
En nombre de bilangues :
Il y avait 212 sections bilangues en 2015, on passe à 185 bilangues en 2016. 87% seront maintenues
En PJ, le document communiqué au CTA.
BILANGUES : DES SITUATIONS TRÈS DIFFÉRENTES SELON LES ACADEMIES
Le ministère s’était engagé à maintenir les 6ème bilangues pour les élèves ayant appris une autre langue que l’anglais en primaire. Dans de nombreuses académies, les recteurs sont allés plus loin en assouplissant le critère de continuité pédagogique et en anticipant sur une possible relance de l’enseignement d’une autre langue que l’anglais en primaire. C’est particulièrement le cas pour l’allemand.
La véritable nouveauté est la disparité qui existe entre les académies dans le traitement des langues vivantes. Ainsi Paris maintient 100% de ses classes bilangues quand la moyenne est plutôt de 50%.
Les choix différenciés des recteurs peuvent s’expliquer par plusieurs facteurs :
Malheureusement, les recteurs n’ont pas tous joué le jeu du dialogue social. Certains comme dans l’académie de Montpellier n’ont pas réuni la Commission académique des langues vivantes avant la réunion du CTA.
Désormais, pour le SEÂ-Unsa, à ce stade des opérations, l’important est de réduire au maximum l’impact de la carte des langues sur les postes des enseignants concernés.
Pour consulter la page www.educ.gouv.fr sur la stratégie des langues vivantes du gouvernemet