Le recteur a décidé d'une part d'harmoniser les modes d'attribution des moyens entre les départements de l'académie et d'autre part de modifier le mode d'attribution des moyens au établissements.

Si le premier point est apprécié positivement par l'UNSA, le second, en revanche pose de nombreux problèmes aux collèges de notre académie.

En effet, lorsqu'une modification de cette ampleur a lieu il est indispensable de prévoir une période transitoire qui, ici, n'existe pas.

Les trois parties de la dotation des collèges sont

1) la dotation structure, qui est établie en fonction des grilles horaires.

L'UNSA demande que l'horaire de latin soit pris en compte dans le cadre de cette dotation et à la hauteur de la grille horaire. Il n'est pas acceptable que cela figure dans la partie "politique académique", tout aussi inacceptable serait l'exclusion du grec du système de dotation horaire.

2) La politique des langues (politique académique).

En établissant des règles plurielles pour l'obtention de la dotation. Cumul à la fois d'un % d'élèves par rapport au total des élèves de l'établissements ou de niveaux avec l'interdiction d'avoir plus de 4 graoupes de 30.

Cela pourrait avoir plusieurs conséquences :

- affaiblir encore plus la situation de l'Allemand, de l'Italien, de toute langue autre que anglais et espagnol.

- affaiblir voire interdire les langues anciennes.

- affaiblir la situation de l'enseignement des langues vivantes.

Afin d'arriver coûte que coûte au % attendus, certains établissements vont aller vers la généralisation des cumuls d'options. Et donc la mise en place de filières élitistes en collège.

Enfin, cela va malheureusement tendre les relations entre professeurs d'un même établissement. Le SE-UNSA met en garde la profession, ce serait mortifère.

3) La marge.

elle est calculée en fonction de la difficulté socia économique et par ailleurs de la présence de divisions à 29 et 30.

Le SE-UNSA s'interroge sur le résultat du calcul de ses dotations.