L’Igen prépare un « protocole d’inspection » pour les CPE pour la rentrée prochaine.

François Le Goff, doyen du groupe Établissements et vie scolaire de l’Igen, confirme cette « généralisation de l’inspection des CPE », l’objectif étant d’apporter « davantage de reconnaissance à ces personnels indispensables » et d’« accentuer leur identité professionnelle ». Il précise que « Nous formalisons un peu le protocole pour le clarifier ». L’IG précisant qu’il y a « toujours eu des inspections de CPE ».

L’idée directrice sera de s’appuyer sur quatre compétences jugées prépondérantes :

- « la capacité d’assumer le pilotage du service de la vie scolaire ;

- conseiller dans le domaine de la politique éducative le chef d’établissement et l’ensemble de la communauté éducative y compris les parents ;

- assurer avec les autres personnels le respect des règles de vie et du droit dans l’établissement ;

- contribuer à la continuité, la cohérence et la pertinence éducatives au sein de l’établissement. »

On retrouve dans ces compétences l’architecture des épreuves du nouveau canevas du concours CPE et cela ne semble pas un hasard.

Pour le SE-UNSA, ces compétences sont importantes et valent une attention certaine, mais il nous semble qu’on s’éloigne de l’esprit de la circulaire de 1982, qui renferme réellement l’essence de notre métier car elle parle sans réserve de l’importance du CPE auprès des élèves et avec les élèves. Ici, le protocole nous place majoritairement sur des missions d’organisation, de contrôle, de normatif formel et une attache plus marquée auprès du chef d’établissement.

Nous le répétons ; notre mandat, au SE-UNSA, n’est pas de « se coller » à l’équipe de direction, ni de devenir des cadre administratif dont un des axes serait une mission éducative au rabais.

A suivre