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RĂ©forme des retraites : droits conjugaux et familiaux
Article publié le mardi 23 avril 2019.
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Le Haut-Commissaire à la réforme des retraites (HCRR), a reçu vendredi 10 avril 2019, une délégation de l’Unsa. L’objet de la réunion était une nouvelle fois centré sur les droits familiaux et conjugaux.
 
Le Haut-Commissaire a, en premier lieu, rappelé sa détermination pour que ne soit pas modifié l’âge d’ouverture des droits à la retraite fixé actuellement à 62 ans. Préalable nécessaire à la poursuite du dialogue pour l’Unsa.
 
Les engagements pris le 10 octobre 2018, en matière de droits familiaux, ont Ă©tĂ© rĂ©affirmĂ©s par Jean-Paul Delevoye : « des points seront accordĂ©s pour chaque enfant, dès le premier enfant, afin de compenser les impacts, sur la carrière des parents, de l’arrivĂ©e ou de l’éducation des enfants Â».
 
Droits familiaux
 
A l’occasion de la mise en place d’un système universel, le HCRR entend procéder à la refonte des droits familiaux.
Deux dispositifs seraient crĂ©Ă©s :
  • Un dispositif prenant en compte les interruptions et rĂ©ductions d’activitĂ© liĂ©es Ă  l’arrivĂ©e d’un enfant qui s’intĂ©grerait dans le cadre de la politique familiale et serait octroyĂ© sous conditions de ressources,
  • un dispositif de compensation des effets globaux sur la carrière de l’éducation des enfants qui serait attribuĂ© dès le 1er enfant, sous forme d’une majoration proportionnelle de la pension.
    Pour l’Unsa, l’objectif doit être d’orienter les droits familiaux vers le parent qui subit le plus les conséquences sur sa carrière de l’éducation des enfants, donc vers les femmes.
Compte tenu du cadre juridique contraint, l’Unsa est favorable à l’introduction de droits d’option au sein du couple.
 
Droits conjugaux
 
Pour les droits conjugaux, Jean-Paul Delevoye s’est engagé à ce que les pensions de réversion du futur système universel garantissent le niveau de vie des veuves et des veufs après le décès du conjoint.
Il a rĂ©affirmĂ© que les assurĂ©s qui sont aujourd’hui Ă  la retraite ne seront pas concernĂ©s par la rĂ©forme. Pour eux, « les montants des retraites, des pensions de rĂ©version et les droits Ă  la rĂ©version en cas de dĂ©cès du conjoint ne seront ainsi aucunement modifiĂ©s Â».
 
Le mariage, fait générateur de la réversion, demeurerait une des conditions pour bénéficier de la pension de réversion dans le système universel.
 
Le Haut-Commissaire envisage de maintenir une proportion des droits Ă  retraite acquis par le couple pour maintenir le niveau de vie du conjoint survivant Ă  hauteur au minimum 66 % des revenus antĂ©rieurs du couple. Le conjoint survivant qui n’aurait pas encore liquidĂ© ses droits verrait baisser sa pension de rĂ©version au moment de sa liquidation personnelle. Il prĂ©voit Ă©galement de rĂ©gler la question de la pension de rĂ©version au moment du divorce.
 
L’Unsa a signifié son opposition à ces orientations et souligné également l’insuffisance des allocations veuvages actuelles.
De plus, l’Unsa est opposée à la mise en place d’une condition d’âge.
 
 
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