Le rectorat vient de refuser les prolongations de congés de formation professionnelle aux collègues qui l'ont demandé dans les temps, en suivant scrupuleusement la circulaire rectorale.

En effet, la circulaire CFP prévoit que les collègues qui préparent le concours de l'agrégation ont un congé de 6 mois (septembre-février), dont il peuvent demander la prolongation de deux mois (mars-avril) pour préparer les oraux du concours.

Cette année, le rectorat refuse ces prolongations au prétexte que l'ensemble de l'enveloppe budgétaire a été consommée, renvoyant à l'absence de désistements en juillet pour expliquer la consommation totale de l'enveloppe. Le SE-Unsa a dénoncé cette situation lors de la CAPA du 15 février, situation qui coupe les collègues dans leur élan et ne leur permet pas de préparer avec sérénité les oraux de l'agrégation s'ils sont admissibles.

Lors de la CAPA, ni les corps d'inspection, ni les autres organisations syndicales n'ont appuyé la demande du SE-Unsa.

Le rectorat veut-il sacrifier une cohorte de candidats à l'agrégation ?

Comment peut-on accepter que des collègues qui attendent 6 ans en moyenne, donc bien plus pour certains, ne puissent pas préparer correctement un concours qui demande tant d'investissement personnel ?

Le SE-Unsa a écrit à Mme la Rectrice pour débloquer les situations en urgence (courrier en PJ)

Cette situation est révélatrice de la rigidité du système des congés de formation professionnelle dans notre académie. Le SE-Unsa a déjà fait des propositions, lors d'un groupe de travail en décembre 2017, pour faciliter les départs et rendre plus souple son organisation. Le staut quo convient aux autres organisations syndicales puisque qu'aucune d'elles n'a fait de propositions pour améliorer le système. Le conservatisme est bloquant !