Changement d’échelon, la CAPA a enfin eu lieu : le compte rendu

 

Vos représentants PsyEN du SE-Unsa se sont rendus ce mercredi 7 février 2018 à la CAPA concernant le mouvement accéléré (boost de carrière entre le 6ème et le 7ème échelon et entre le 8ème et le 9ème échelon).

Tous nos adhérents ainsi que les collègues qui ont rempli leur demande de suivi ont été informés individuellement des résultats à l’issue de la CAPA.

Avant d’aborder l’avancement accéléré, nous avons pu interpeller l’administration sur diverses questions.

 

Les questions diverses :

•           Concernant le détachement des PsyEN qui ne s’étaient pas prononcés l’an passé pour le détachement ou l’intégration. Nous avons demandé à l’administration comment et quand les collègues allaient être interrogés pour qu’ils puissent se prononcer. L’administration nous a répondu qu’ils attendaient des directives ministérielles. Le SE-Unsa interpelle régulièrement notre hiérarchie à ce sujet pour que des collègues ne se retrouvent pas pénalisés ou dans des situations embarrassantes l’an prochain. Nous avons notamment demandé que les collègues puissent se prononcer avant le mouvement.
•           Concernant le mouvement intra : les modalités vont changer pour les PsyEN du premier degré qui étaient habitués à un mouvement départemental. Le SE-Unsa veut s’assurer que ce changement va être anticipé par le rectorat, nous avons donc demandé la tenue d’un Groupe de travail spécifique concernant le mouvement des PsyEN. L’administration a pris note de notre demande.
•           Concernant l’avancement à l’ancienneté (sans boost de carrière) : le SE-Unsa a demandé à disposer de la liste des collègues promus à l’ancienneté cette année, notamment afin de vérifier que l’administration n’ait pas fait d’erreur pénalisant les collègues. L’administration nous répond que ces documents devraient nous être transmis.
•           Concernant le regroupement des PsyEN : nous avons demandé à l’administration que ces regroupements puissent être effectifs tant au sein des spécialités (EDA/EDO) qu’au sein du corps des PsyEN en général. Les représentants de notre hiérarchie ont pris note de cette demande. Le SE-Unsa a ensuite formalisé sa demande en écrivant au secrétaire général à ce sujet.

 

Le mouvement accéléré : les résultats

 

5 collègues étaient promouvables du 6^ème au 7^ème échelon (4 EDA et 1 EDO) : 30% de ces collègues pouvaient réglementairement être promus, soit 1 collègue.

11 collègues étaient promouvables étaient promouvables du 8^ème au 9^ème échelon (2 EDA et 9 EDO) : 30% de ces collègues pouvaient réglementairement être promus, soit 3 collègues.

Au total, c’est 4 collègues qui pouvaient bénéficier cette année de l’avancement accéléré.

 

Le système d’avancement accéléré était pour la première et la dernière année basé sur la note des collègues. Les années futures, l’appréciation donnée à l’issue de l’entretien de carrière permettra de départager les collègues.

Les grilles de notation entre les collègues du premier et du second degré étant très disparates. Le SE-Unsa avait interpellé le rectorat à ce sujet pour demander que cette disparité soit prise en compte pour départager les collègues.  Cette demande a été entendue.

Pour une équité de traitement entre les collègues, le SE-Unsa a proposé que soit pris en compte le poids de chaque spécialité dans chaque échelon.  Cette proposition a été validée par l’administration et par l’autre organisation syndicale présente. Ainsi, 1 EDA a pu bénéficier du boost du 6^ème au 7^ème échelon alors que 2 EDO et 1 EDA ont bénéficié du boost du 8^ème au 9^ème échelon.

 

Si l’autre organisation syndicale présente demande que soit étudiées séparément, dans les années futures, les situations des EDA et des EDO, le SE-Unsa s’y est formellement opposé, au sein d’un corps unique, il ne peut être question de traiter distinctement les collègues.