Carte scolaire du 1er degré (enseignants et PsyEN EDA)	Carte scolaire du 2nd degré (enseignants, CPE et PsyEN EDO)

Pour ce qui concerne plus précisément l'académie de Montpellier, cette dotation est très en deça de celle de l'an dernier. Pour mémoire :

2016-2017

• 301 postes pour le 1er degré
• 188 postes pour le 2nd degré

2017-2018

• 121 postes pour le 1er degré
• 25 postes pour le 2nd degré (que pour le post-bac)

Soit une baisse drastique de 60% pour le 1^er degré et 87% pour le 2^nd degré !

Dans le 2^nd degré, la baisse des moyens pour la rentrée 2017 est drastique, comme on s'y attendait malheureusement. Pire encore, les postes pour le 2nd degré sont d'ores-et-déjà fléchés pour le post-bac dans le cadre du plan étudiant.

Notre académie connait une croissance démographique continue, particulièrement dans les lycées généraux mais aussi dans les collèges (+1% pour le prévisionnel de rentrée 2018). Cette absence de dotation pour les collèges et lycées devra permettre d'absorber la hausse démographique mais aussi mettre en place les nouvelles options notamment dans les collèges (option chorale, devoirs faits etc..) sauf si le gouvernement envisage de mettre en place ces dispositifs à moyens constants !

Le SE-Unsa ne peut accepter une telle baisse de la dotation et se battra dans tous les établissements qui seront touchés pour faire fléchir les décisions rectorales et nationales dans les CTSD et au CTA.

Dans le 1^er degré, cette dotation, mise en regard avec d'une part la commande ministérielle de dédoubler les classes de CP et CE1 en REP et REP+, d'autre part l'augmentation des effectifs dans le 2nd degré est totalement insuffisante !

La carte scolaire qui s'annonce sera donc très difficile et l'administration va devoir "gratter" partout où elle le peut afin de résoudre cette équation insoluble.

Nombreuses fermetures dans le rural, augmentation généralisée des effectifs, disparition des seuils pivots garants de transparence et d'équité, non création de postes dans l'ASH (Maitre E, Maitre G, Psychologues, ULIS, référents...)...

Le temps de la confiance et des belles annonces est bel et bien terminé. L'ancien DGESCO du quinquennat Sarkozy, aujourd'hui Ministre de l'Education Nationale, va devoir expliquer à sa si chère "opinion publique" mais surtout à des millions d'enseignants, comment il envisage d'améliorer les résultats des élèves Français, de garantir aux plus fragiles l'accès à un service public d'éducation de qualité en supprimant des moyens et en dégradant les conditions d'accueil des élèves dans leurs établissements.