Pour le SE-Unsa, il est indispensable que le travail local d’élaboration d’une cartographie renouvelée de l’éducation prioritaire soit mené en concertation avec les organisations représentatives des personnels et sur la base de critères totalement transparents.
Il est également indispensable que les moyens des établissements sortants ne chutent pas brutalement. Les recteurs devront mettre en place des DGH différenciées en fonction des difficultés constatées. Quant aux personnels, ils doivent bénéficier de mesures transitoires. Grâce au combat syndical, une clause de sauvegarde maintient leurs indemnités pendant trois ans, le temps pour ceux qui le souhaitent de retrouver une affectation en éducation prioritaire.
La prise en compte pleinement justifiée de la situation très difficile de Mayotte et de la Guyane, et à un moindre niveau des académies de Lille et d’Amiens conduit - dans cette enveloppe fermée - à des réductions significatives du nombre de réseaux dans plusieurs académies (Toulouse, Bordeaux, Versailles, Rouen).
Le SE-Unsa sera très attentif aux choix locaux qui seront arrêtés par les recteurs : de leur caractère transparent et justifié dépendra l’acceptation d’évolutions parfois difficiles. L’enjeu, ne l’oublions pas, reste celui de la réussite des élèves dans des territoires en grande difficulté.