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SE-UNSA LIMOGES


 Par SE-UNSA LIMOGES
 Le  jeudi 7 mars 2024

Nous souhaitons un "Choc de stabilité" Mme la Rectrice

 

Le Se-UNSA a été reçu le 4 mars par Mme la Rectrice, nous lui avions demandé une audience afin de lui faire remonter les témoignages des enseignants stagiaires. Nous en avons profité pour dénoncer le "choc des savoirs" et les annonces de réduction budgétaires.

Stagiaires : des conditions d'entrée dans le métier encore trop difficiles...

Nous avons d'abord pointé les difficultés des stagiaires dans le premier degré puis dans le second :

- La sensation d'être en permanence évalué.

- La déconnexion de certaines formation avec la réalité du terrain.

- L'intégration dans l'établissement pour le second degré avec parfois un accueil très distant qui entraîne de fortes sensations de mal-être. 

- Des difficultés fréquentes à exprimer ses questionnements professionnels compte tenu d'un contexte qui justement place les stagiaires dans une forme d'injonction à "devoir tout réussir". 

- Nous avons également rappelé que trop de stagiaires sont encore affectés sur plusieurs établissements et sur plus de deux niveaux ce qui ne correspond pas aux consignes d'affectation

- Nous avons insisté sur l'importance de travailler avec les IPR afin de "dédiaboliser" leur rôle et que les stagiaires les identifient également comme des conseillers et pas seulement comme des évaluateurs.

Mme la Rectrice a été à l'écoute, nous lui avons demandé de faire remonter ces préoccupations au ministère puisque la réfiorme de la formation initiale fait partie de la feuille de route ministérielle. 

En outre, nous l'avons enjointe à tout mettre en oeuvre pour que les stagiaires vivent mieux leur année stage et à être plus vigilente à leur conditions d'exercice.

Réductions budgétaires ?

Nous l'avons interrogée également sur les annonces de Bruno Lemaire et sur la réduction du budget de notre ministère de 700 millions d'euros. M. le Secrétaire Général nous a confirmé que cette baisse n'impacterait pas le nombre de postes dans notre académie ni dans le second ni dans le premier degré. Cette somme énorme correspondrait pour lui à la mise en réserve obligatoire correspondant aux 0,5% de la masse salariale.

Non au Choc des savoirs !

Nous avons réaffirmé notre opposition à la réforme du collège dite "Choc des savoirs" en rappelant que nous étions attachés à un modèle d'école qui n'accentu pas le tri social, nous avons dénoncé la mise en place de groupes de niveau qui au delà de leur caractère ségrégatif ne permettent pas une véritable émulation et met à mal le climat de classe et le climat scolaire. Nous avons condamné également l'impact que cette réforme allait avoir sur les organisations déjà en place.

Il est d'ailleurs toujours temps de signer la pétition, vous pouvez retrouver notre article complet ici : http://sections.se-unsa.org/11/spip.php?article3424