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SE-UNSA LIMOGES


 Par SE-UNSA LIMOGES
 Le  vendredi 16 février 2024

CSA du 8 février : à noter pour les contractuels

 

Cher(es) collègues contractuel(les),

 

Suite au CSA académique du 8 février et sur proposition de l’administration :

 

  • L’indice de rémunération a été augmenté de 5 pts, ceci pour être en accord avec l’augmentation prévue en juillet 2023 de l’indice de base. Celui-ci restant par ailleurs loin de rattraper le coût de l’inflation.
  • Accélération du passage des échelons 3 et 4 à 2 ans au lieu de 3 ans. Auparavant, il fallait 46 ans pour pouvoir atteindre le dernier échelon de notre catégorie, cette grille a donc été revue afin de correspondre à une carrière pleine.
  • Les termes de la CDIsation dans notre académie restent inchangés et correspondent à la réglementation de la fonction publique.
  • Une sur-rémunération pour les niveaux bac+5 et 2 échelons de plus, ainsi qu’une sur-rémunération en cas de nomination lointaine. Pourquoi seulement les titulaires de bac+5, qu’en est-il des PLP et bac +2 ou 3, serait-il des professeurs au rabais, ceci est clairement injuste et inégalitaire. 
  • Re prise de l’ancienneté dans le privé et reclassement à partir du 01 septembre 2023. Ceci interviendra dans les mois à venir, inutile d’appeler le rectorat, cette mise en place va prendre un certain temps au regard du sous-effectif du personnel du rectorat.

Vote.

A voté pour : la FSU

Ce sont abstenus : UNSA, FO, CFDT.

Notre position :

Même si nous sommes en accord sur le fond, la forme laisse toujours a désirer.  Nous regrettons le manque de marges de manoeuvres à l’échelon académique sur ces questions fondamentales pour tous les collègues contractuels. Il est indispensable que toute avancée soit portée à l’échelle nationale. Ceci ne fait qu’entretenir une inégalité entre les différents territoires.

 

Ce CSA n’a permis que de clarifier les droits des personnels contractuels au regard des dernières modifications légales. Cependant nous subissons  la volonté de l’État de pérenniser une précarisation de plus en plus accrue dans l’Education Nationale sans réelle perspective d’amélioration de la situation de ces mêmes personnels. La part des personnels contractuels ne fait qu’augmenter année après année (8 % de l’effectif total pour 2024).

 

La vocation pour nos métiers est toujours présente, si crise il y a, elle se trouve surtout sur le mode de recrutement qui ne correspond plus aux attentes de la société, des salaires trop faibles qui ne permettent plus de se projeter dans le métier à long terme, mais aussi sur le « prof-bashing » qui détourne bien des vocations.

 

Pour conclure, ce CSA n’était en rien un « Grand Combat » pour les droits des contractuels comme l’a annoncé la FSU, mais une validation de choix déjà actés depuis plusieurs mois. 

 

Pour l’UNSA Education tout reste à faire pour une réelle amélioration des droits des contractuels. La CDIsation n’est pas une fin en soi, il est temps pour l’État de reconnaître tous ces travailleurs précaires en leur offrant une porte vers une titularisation digne de ce nom qui prendra en compte tout leur investissement et toute leur expérience.