Cher(es) collègues contractuel(les),
Suite au CSA académique du 8 février et sur proposition de l’administration :
Vote.
A voté pour : la FSU
Ce sont abstenus : UNSA, FO, CFDT.
Notre position :
Même si nous sommes en accord sur le fond, la forme laisse toujours a désirer. Nous regrettons le manque de marges de manoeuvres à l’échelon académique sur ces questions fondamentales pour tous les collègues contractuels. Il est indispensable que toute avancée soit portée à l’échelle nationale. Ceci ne fait qu’entretenir une inégalité entre les différents territoires.
Ce CSA n’a permis que de clarifier les droits des personnels contractuels au regard des dernières modifications légales. Cependant nous subissons la volonté de l’État de pérenniser une précarisation de plus en plus accrue dans l’Education Nationale sans réelle perspective d’amélioration de la situation de ces mêmes personnels. La part des personnels contractuels ne fait qu’augmenter année après année (8 % de l’effectif total pour 2024).
La vocation pour nos métiers est toujours présente, si crise il y a, elle se trouve surtout sur le mode de recrutement qui ne correspond plus aux attentes de la société, des salaires trop faibles qui ne permettent plus de se projeter dans le métier à long terme, mais aussi sur le « prof-bashing » qui détourne bien des vocations.
Pour conclure, ce CSA n’était en rien un « Grand Combat » pour les droits des contractuels comme l’a annoncé la FSU, mais une validation de choix déjà actés depuis plusieurs mois.
Pour l’UNSA Education tout reste à faire pour une réelle amélioration des droits des contractuels. La CDIsation n’est pas une fin en soi, il est temps pour l’État de reconnaître tous ces travailleurs précaires en leur offrant une porte vers une titularisation digne de ce nom qui prendra en compte tout leur investissement et toute leur expérience.