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Compte rendu de l’audience de l’Unsa-Education de l’académie de Limoges.
Pierre Gautret SR2A
Maud Duveuf SE-Unsa
JĂ©rĂ´me Rodrigo SN2D
Frederic Lejeune SNPDEN
Frederic Stoebner A&I
Pour le SE-Unsa, nous interpellons la Rectrice en premier point sur l’école inclusive, la prise en charge des EBEP et le manque d’AESH. Nous rappelons que cette mise en place de l’école inclusive sans mettre les moyens qui lui incombent, en incluant les EBEP dans des classes toujours surchargées, met en jeu la sécurité des personnels et des élèves. Il est urgent d’agir pour une vraie école inclusive, respectueuse des personnels, des élèves et de leur famille.
Madame la Rectrice nous informe qu’il s’agit de la priorité n°1 du ministre et a fait l’objet de la première réunion des recteurs. Sur la table : augmentation des places en IME en lien avec l’ARS. Possibilité future de "switcher" des élèves en cours d’année et nouvellement identifiés : des élèves d’IME qui peuvent être incluent le seraient et des élèves devant être sortis de l’école pour rejoindre l’IME prendraient leur place.
Volonté de déprécariser les AESH. Réflexion sur la réduction des effectifs en cas d’accueil d’EBEP.
En deuxième point nous dressons le constat des impacts du pacte durant ce premier mois de l’année scolaire :
La Rectrice nie la réalité et la volonté de bien faire de nos collègues. "Ceux qui se sentent surchargés peuvent rompre leur pacte". Selon elle il y a bien un cadrage par la lettre de mission… réalisée à la discrétion des PERDIR qui ne savent pas quoi mettre dans ladite lettre...
En troisième point, nous abordons le harcèlement, au cœur des préoccupations ministérielles du moment.
Pour le SE-Unsa, il est urgent de prévenir le harcèlement et ne pas s’acharner à multiplier les traitements pour atténuer des symptômes. Pour cela, nous réclamons plus de personnels en première ligne pour prévenir le harcèlement et le détecter avant que les effets ne soient visibles : CPE, AED, prof doc, infirmières scolaires.
Avec les dernières annonces, quel est le devenir des cellules pHARe qui se mettent en place depuis l’année dernière surtout (quel est le déploiement de ces cellules dans les établissements de notre académie ?).
Le dispositif pHARe va être renforcé, les formations continuent. Le dispositif est étendu aux lycées. Dans les écoles cela va se traduire par un gros travail sur l’empathie. Il va y avoir un durcissement face aux élèves harceleurs et la mise en place de cellule mixte éducation nationale / justice.
Le ministre insiste pour ne pas minimiser la moindre demande. Si le dialogue est compliqué avec les familles, il faut solliciter le référent académique. Idem, il ne faut pas ignorer les remontées de harcèlement à l’extérieur de l’enceinte de l’établissement (bus, devant le portail etc.).
Quel est le but de formulaires qui seront remplis par les élèves de CM2 ? Ils vont faire l’objet de discussions lors de deux heures banalisées à ce sujet le 9 novembre. Il a pour but de faire prendre conscience aux élèves de situations qu’ils vivent ou ont pu vivre.
Quel traitement sera réservé aux remontées de niveau 2 que feront les chefs d’établissements pour toute suspicion de harcèlement ? Ces remontées vont servir au ministère à faire des statistiques au-delà des situations les plus graves.
Enfin nous alertons sur plusieurs points :
Mme la Rectrice est surprise de la demande de ne pas avoir les élèves dans l’école au moment de la visite externe. Auverlot va venir voir ce qu’on fait des préconisations. Cela peut déboucher sur un projet CNR. En cas de turn over, les équipes doivent s’en emparer.