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SE-UNSA LILLE


 Par SE-UNSA Lille
 Le  mardi 9 novembre 2021

Épreuve orale de l’EAF, session 2022, des nouvelles de l’inspection Générale

 

   Quelques informations sur l’épreuve orale de l’EAF sont tombées dans nos messageries juste avant les vacances d’octobre. Elles ont le mérite d’exister mais paraissent bien pauvres au vu des nombreuses questions que se posent les collègues de Lettres en LEGT : l’extrême lourdeur des programmes, l’harmonisation du contrôle continu dans le cadre d’une épreuve finale, les épreuves de l’EAF, l’absurdité des préconisations contradictoires  qui incitent le professeur de français à être un passeur de littérature et, dans le même temps, un super préparateur à examens (Guide de l’évaluation, p. 21-24, https://eduscol.education.fr/2688/nouveau-lycee-general-et-technologique-guide-de-l-evaluation ), sans compter les nombreuses convocations qui les attendent encore en juin prochain. Nous ne nous satisferons évidemment pas de ces « nouvelles » à la marge et attendons de vraies réponses aux problématiques rencontrées par nos collègues!

 

1.       Le nombre de textes

Conformément à la note de service du 23 juillet 2020 (B.O. spécial n° 7 du 30 juillet 2020), les candidats ont à présenter, dans la perspective de la première partie de l’épreuve :

  • pour le baccalauréat général, au moins 20 textes (5 textes par objet d’étude : 3 extraits au minimum pour chaque œuvre, 2 extraits au minimum pour le parcours associé) ;
  • pour le baccalauréat technologique, au moins 12 textes (3 textes par objet d’étude : 2 extraits au minimum pour chaque œuvre, 1 extrait au minimum pour le parcours associé).

Les aménagements décidés en raison de la crise sanitaire ne concernaient que la session des EAF de 2021.

 

2. La question de grammaire

L’arrêté ministériel du 28 septembre 2020 a modifié le programme de français des classes de seconde et de première de la voie générale et technologique en ce qui concerne les objets d’étude de grammaire : ceux qui devaient être étudiés en seconde doivent désormais l’être  « dès la classe de Seconde » , ce qui n’exclut pas que l’on puisse y revenir en première en cas de besoin.

Cette modification rend caduque la disposition suivante, relative à l’oral de l’EAF, prise par la note de service du 23 juillet 2020 (BOEN spécial n° 7 du 30 juillet 2020) : « S’agissant de la question de grammaire, les notions rencontrées en classe de seconde, mais non approfondies en classe de première, doivent être connues et mobilisables. Elles ne peuvent cependant pas constituer un ressort essentiel de la question posée au candidat ».

Les questions de grammaire posées lors de cet oral pourront donc porter sur un point du programme étudié en première ou en seconde.

 

3. Documents autorisés

Lors de la seconde partie de l’oral, les candidats pourront disposer du livre qu’ils auront choisi de présenter. Le recours au livre est donc laissé à la discrétion du candidat : il n’y a pas obligation d’en disposer.