Le SE-Unsa a été reçu mardi 18 septembre 2018 avec sa fédération UNSA Éducation par la vice-présidente de la Région Hauts-de- France, Manoëlle Martin, en charge de la politique des lycées et Rémi Maillard, directeur des Etablissements d'enseignement.

Le SE-Unsa a fait part de ses inquiétudes s’agissant de la rénovation de la voie professionnelle, notamment sur la carte des formations : que va-t-il advenir des sections minoritaires sur certains bassins ? 

La vice-présidente a rappelé son travail étroit avec le rectorat sur cette question. Elle a rappelé que la politique n’est pas de fermer les petites structures mais plutôt de travailler sur le maillage des formations, de renforcer les réseaux existants, notamment les campus où chaque établissement, quelle que soit sa taille, a sa place.

Toujours sur la voie professionnelle, la réforme de la taxe d’apprentissage risque d’impacter très prochainement les budgets des lycées, notamment ceux des lycées professionnels.

Les dotations globales de fonctionnement (DGF) prévues risquent d’être largement insuffisantes au regard de la perte de la manne financière que représentait cette taxe dans certains établissements. La vice-présidente ainsi que le directeur des établissements d’enseignement se sont voulus rassurants en indiquant que l’enveloppe de dotation complémentaire avait été davantage provisionnée que les années précédentes, tout en précisant cependant que cette enveloppe ne couvrira en aucun cas la perte engendrée.

Enfin, et ce, malgré nos relances constantes, nous n’avons reçu aucune réponse s’agissant du plan pluriannuel d’investissement. Les travaux urgents comme peuvent l’être la rénovation de sanitaires, de salles de classe, d’ateliers, d’installations sportives, la sécurisation des locaux, seraient a priori programmés. Chaque établissement souhaitant connaitre les investissements prévus doit se rapprocher de son « interlocuteur unique ». Le SE-Unsa vous invite à le faire au sein de chaque conseil d’administration.      
 

Pour le SE-Unsa et l’UNSA-Éducation, cette audience aura permis de rappeler à la collectivité, une fois de plus, les problématiques de terrain rencontrés par l’ensemble de la communauté éducative, et de l’alerter sur celles à venir. Notre syndicat comme notre fédération attendent maintenant que les paroles soient suivies d’actes.