Les difficultés du Greta Grand Artois ont agité la fin d’année scolaire. La chute de la commande publique alliée au pilotage hasardeux de ce Greta avaient conduit à une situation des plus inquiétantes.

L’année qui s’annonce est capitale pour l’avenir même du GGA. Lors d’une audience le 13 juillet dernier, de nouveaux axes d’évolution avaient été tracés pour la survie et le développement du GGA.

L’Unsa Éducation suit le dossier depuis des mois. Nous n’avons cessé de demander un nouveau départ pour cette structure et cela passait par une nouvelle équipe de direction, condition sine qua non d’une confiance retrouvée.

Lors de la réunion intersyndicale du 5 septembre 2018, les premiers retours n’ont pas été satisfaisants et des blocages sont encore à déplorer. Les mêmes causes engendrant les mêmes effets, les problèmes de communication n’ont pas été résolus. La direction continue à faire la sourde oreille et ne prend pas en compte les requêtes légitimes des personnels de terrain.  

L’intersyndicale veillera au respect des droits des personnels, à la prise en compte de leur expertise et à la mise en œuvre d’un calendrier réaliste qui laisse sa place à la concertation.  

Les personnels demeurent dans l’incertitude mais sont prêts à la mobilisation.

Le nouveau président qui sera élu par l’Assemblée Générale et ses futurs collaborateurs auront un immense défi à relever.

Le SE-Unsa espère la réussite de la nouvelle équipe mais nous restons particulièrement exigeants et attentifs quant à la situation de l’emploi et les conditions de travail dans ce Greta.