Alors qu’un rapport de l’OCDE a révélé que la France est le 5^e pays à avoir laissé ses écoles ouvertes le plus possible (contrairement à ce qu’annonçait le Ministre Blanquer), derrière le Danemark, l’Allemagne, la Nouvelle-Zélande et la Norvège, et que surtout notre pays n’appartient  pas aux 19 pays sur 30 à avoir priorisé la vaccination des enseignants, La Voix du Nord indique aujourd’hui que 1100 doses du vaccin Astra Zeneca n’ont pas trouvé preneur dans le Nord et le Pas-de-Calais ce week-end.

A partir du 3 avril et pour 4 semaines, les mesures de freinage de l’épidémie qui concernaient 19 départements sont étendues à tout le territoire métropolitain. Les écoles sont fermées, le calendrier scolaire est réaménagé, l’enseignement à distance se met en place.

L’UNSA-Education des Hauts de France demande pour l’Ecole la mise en place  d’une doctrine sanitaire qui viendrait corriger ce fiasco politique des masques, des tests et de la vaccination.

VACCINER : Nous demandons dès maintenant l’ouverture de la vaccination à tous les personnels des écoles, collèges, lycées, crèches et établissements spécialisés. Il nous faut à la fois protéger les personnels en vue de la rentrée du 26 avril, et mettre fin à la légèreté politique et sanitaire du gouvernement, qui a laissé ouvert les écoles sans protéger comme il se doit ses personnels, en les priorisant à la vaccination.

ANTICIPER : La certification PIX est rendue optionnelle, et le test Ev@langue est reportée d’un an. Ce sont des mesures qui vont dans le bon sens mais qui ne suffisent pas. Il faut aujourd’hui que notre ministre admette que cette année scolaire, une fois encore malheureusement, aura été tronquée. Il faut anticiper et adapter le calendrier de fin d’année, et c’est pourquoi nous demandons la suppression du Grand Oral pour le baccalauréat, l’adaptation des épreuves terminales du baccalauréat et autres examens en s’appuyant sur le contrôle continu.

RENFORCER : Dès le début de cette année scolaire, consciente de ce que nous avions vécu, l’UNSA-Education des Hauts de France avait demandé des recrutements supplémentaires et pérennes. En réponse, un bricolage en deux temps a eu lieu avec des recrutements de contractuels pour le 1^er degré et l’octroi d’heures supplémentaires pour le 2^e degré. Aujourd’hui, même ces personnels précaires sont menacés pour cette fin d’année, et la politique comptable qui a amené notre système hospitalier dans cet état, se prépare à suspendre des contrats pour quelques semaines. Nous demandons aussi, et cette fois, la prise en compte de deux ans particuliers et maltraitants pour la réussite de nos élèves. La rentrée 2021 doit être à la hauteur !