Douze millions de petits élèves, et moi et moi et moi !

Même sans guitare ça rend bien non ?

 

C'est la chanson qui m'est venue alors que j'apprenais, au réveil, à la radio, que jeudi et vendredi "l'éducation nationale pourrait être plus tolérante avec les absences des élèves", le réveillon et l'auto-confinement faisant foi.

 

Donc, si je résume : le prof est à son poste et ses enfants sont à la maison si le parent/prof décide de sauvegarder son réveillon. Mais, on croyait que les enfants n'étaient pas contagieux et que c'était pour cela que les établissements scolaires étaient ouverts ?

 

Bon ok, sauvons Noël.

 

Par contre, on est mardi. Aujourd'hui est donc le potentiel avant dernier jour de classe et les enseignants n'ont peut-être pas tous l'info de ce départ en vacances anticipé.

Ça c'est de la communication gouvernementale !

Bon, il faut comprendre aussi, comment aurait-on pu anticiper que les vacances de Noël arriveraient si vite. Rien ne l'indiquait si ce n'est sur le calendrier du SE-UNSA !

Note pour moi-même : offrir un de nos calendriers SE-UNSA à nos "élites".

 

Souvent, avant les vacances, il est possible, que, enseignants et élèves travaillent encore. Oui vraiment, on vérifie à la fin des périodes les acquis, les compétences. On continue aussi à aborder des notions nouvelles et, on est souvent enclin à "imaginer" que la dernière semaine est complète.

 

Bien sûr, tous les ans, des élèves partent plus tôt. Le prix des billets vers l'étranger n'est pas le même à deux jours du début des vacances, tous les personnels de l'éducation nationale le savent bien et on s'adapte.

Aujourd'hui, c'est juste un message gouvernemental immédiat, sans concertation, sans anticipation. C'est juste une médiatisation à outrance. C'est juste irrespectueux.

 

Oui, c'est un message gouvernemental de plus découvert par hasard.

Oui, je me suis peut-être mal réveillé.

Oui, comme tous les collègues que je rencontre, la fatigue n'aide pas qu'elle soit physique, psychologique, masquée par les efforts de chacun.

Oui enfin, les conditions de travail pourraient être meilleures si la notion "d'empathie" était réelle.

 

Il faut croire que 2020 finira sans évolution, que 2021 pourrait marquer une rupture bienvenue, que 2022 n'est pas si loin.