Le SE-Unsa se bat depuis toujours pour une reconnaissance des personnels investis dans les missions de lutte contre le décrochage scolaire (MLDS).
Que ce soit les enseignants, les conseillers principaux d’éducation, les enseignants coordonnateurs MLDS CPIF ou pas, une preuve de considération de leur professionnalisme est indispensable.

Pour une reconnaissance financière de la certification :

Si une certification professionnelle existe bien depuis mai 2017, il est  grand temps que se concrétise une reconnaissance financière et que les personnels titulaires de cette certification mais aussi réputés l’avoir
en bénéficient.
Le SE-Unsa avait voté favorablement le décret instituant la création d’une indemnité spécifique lors d’un comité technique ministériel en mars 2017.
Cela fait maintenant deux ans et demie et le texte n’a toujours pas été publié.
Conscient de l’attente forte de la profession, le SE-Unsa relance régulièrement le ministère à ce sujet, et a insisté lors d’échanges à l’occasion de la récente rentrée scolaire. Il serait temps que cela se concrétise enfin.

Non aux devoirs de vacances gratuits et obligatoires !

Depuis plusieurs années, grâce à l’action efficace du SE-UNSA et de sa fédération l’UNSA-Education, les personnels de la MLDS peuvent revendiquer une meilleure qualité de vie au travail, digne de leur investissement professionnel. L’UNSA a mis fin à cette exploitation sans fin de ces personnels qui sont peu reconnus, peu considérés.
Nous avons rappelé nos revendications de nouveau en juin dernier lorsque se sont encore imposées les permanences d’été.
L’accompagnement des élèves et des familles est un axe majeur de l’activité de la MLDS. Au quotidien, et tout au long de l’année, les ECMLDS exercent avec professionnalisme leurs missions. Mais tout
comme les autres personnels enseignants, ils sont attachés au respect des règles statutaires, et à l’application du temps de travail.
C’est un désaccord académique qui est assumé et reconnu.
C’est pourquoi lors du dernier Comité Technique Académique, l’UNSA-Education, fédération majoritaire, a rappelé que si les ECMLDS étaient sollicités pour travailler lors de ces deux
semaines de vacances scolaires, cela ne doit se faire, pour elle, que sur la base du VOLONTARIAT et payé en HEURES SUPPLEMENTAIRES.
Ce temps de travail, pour nous, n’entre pas dans l’ORS des 1404 heures, et Monsieur le Secrétaire Général et Madame la CSAIO ont confirmé, lors de ce CTA, ce désaccord avec l’UNSA.
Nous sommes les seuls à refuser le travail supplémentaire obligatoire et gratuit !

Pour une transparence et l’information de tous : la nouvelle situation au regard de la prise en charge des publics allophones.

Le désengagement de l’Europe réduit considérablement les moyens mis en œuvre jusqu’à la dernière année scolaire pour ouvrir des actions MLDS en faveur des jeunes NSA et/ou SA. Le PLD propose aux ECMLDS qui utilisent la compétence de vacataires hors EN, dans un soucis d’égalité de traitement, d’abonder les HSE en nombre suffisant pour que ces personnels puissent être rémunérés 2 h pour 1
effectuée.

Ces dispositions, transmises uniquement oralement, restent toutefois soumises à la bonne volonté des chefs d’établissement a qui il appartient de déclarer les dites heures. QUID en cas de contrôle ?


Les frais de déplacement :

L’ordre du jour de ce séminaire interpelle : s’agit il d’une Enième organisation des frais de déplacement ?