Les premières réunions de bassin ont eu lieu cette semaine pour les collègues de Gestion Administration.

Les services du rectorat (DRH, Mobilité, DAFOP, DPE, Chef de bureau du personnel administratif…) ainsi que certains IEN(Eco-Gestion, transport logistique…) étaient présents.

Après avoir évoqué les raisons du « recalibrage des capacités d’accueil en Bac Pro GA Â», la fermeture des sections GA a été présentée comme une opportunité de carrière ! On pourrait presque en rire si la situation n'était pas aussi sérieuse ...

 En effet, depuis des années, le faible nombre de postes vacants et le risque élevé de mesure de carte scolaire pour les derniers arrivés avaient conduit à une sclérose voire à un blocage total du mouvement intra académique. Mais de là à faire passer les fermetures (1 200 élèves actuellement pour atteindre 800 élèves) pour une opportunité de carrière, il n'y avait qu'un pas que le rectorat a allègrement franchi ! 

Le protocole d’accompagnement a été présenté et les différentes possibilités ont été déclinées : changement de discipline, détachement, liste d’aptitude, différents concours, chef d’établissement, personnel administratif…

Tout cela a suscité de nombreuses questions de la part des collègues présents :

"Quels sont les postes actuellement vacants ? Combien y en a-t-il ? Va-t-il y avoir des ouvertures en transport logistique ? Combien va-t-il y avoir de départs en retraite parmi les collègues en GA ? Combien de collègues pourront espérer continuer à enseigner en bac pro GA ?..."

Pas de réponse de la DRH… du moins rien de concret… Mais on nous assure que tout sera fait « au fil de l’eau Â»â€¦ Pas vraiment ce qu’on a envie d’entendre… Cela ne fait pas très sérieux et témoigne de l'impréparation de ce dossier capital.

Pour le SE-UNSA, le protocole aurait dû être anticipé et annoncé plus tôt puisqu'il faut avoir une vue d’ensemble pour pouvoir se projeter sur sa reconversion et faire un choix pertinent !

L'échéance pour les collègues enseignants en Gestion administration c’est demain, pour ne pas dire aujourd'hui ! Les enseignant.e.s et le SE-Unsa en sont pleinement conscients et demandent que des mesures concrètes soient prises.