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SE-UNSA GUADELOUPE


 Par SE-UNSA GUADELOUPE

CTA du Jeudi 15 Octobre 2015 : l’UNSA Education dénonce l’insincérité des documents de travail !

 

Après la réunion de bilan du recteur du Jeudi 1er Octobre 2015, ce Comité Technique Académique de Bilan devait présenter les différents éléments qui ont concouru à l'élaboration de la Carte Scolaire 2015.

L'UNSA Éducation Guadeloupe, représentée par Annick CRAMER, Michel LETAPIN, Gustave BYRAM, Joël JACOBSON et Rony VERSIN, a mis en cause la sincérité des chiffres et des indicateurs des documents de travail.

Aux dires de l’administration, les décisions de répartition des moyens P/E dans les écoles s’appuient sur le nouveau modèle ministériel de gestion de la carte scolaire 1er degré, selon trois indicateurs suivants :

1) Indicateur démographique : prise en compte des variations démographiques ;

2) Indicateur social de l’éducation prioritaire : revenu fiscal par unité de consommation des ménages ; taux de PCS défavorisées, taux de boursiers, taux d’élèves résidant en zone urbaine sensible, taux de retard à l’entrée en 6ème ;

3) Indicateur territorial : emplacement des écoles ; zone urbaine, zone rurale (écoles isolées en zone rurale, écoles de petite taille, écoles primaires).

Mais comment prendre en compte l’indicateur social lorsque les écoles en ZUS n’ont pas été identifiées par l’INSEE ?

Comment ne pas douter de la fiabilité des chiffres et des indicateurs présentés lorsqu’il y a un écart de 845 élèves pour des constats d’effectifs réalisés à la même date ?

Le recteur lui-même est resté dubitatif et dans l’incompréhension d’un tel écart de données !

L’UNSA Éducation a exigé des chiffres fiables et des constats avec des dates dûment précisées pour les prochains CTA.

L’UNSA Éducation a dénoncé la gestion calamiteuse des T.R., ainsi que la mise en place de la formation continue gangrénée dès ce début d’année scolaire par la pénurie des enseignants remplaçants.

Les situations des écoles Amédée Fengarol 2 de Pointe-à-Pitre et de Dubédou Saint-François ont été notamment présentées par l’UNSA Éducation, qui a obtenu clarification et régularisation.

Concernant le 2nd degré, l’UNSA Éducation a interpellé le recteur sur le taux élevé de 700 Heures Postes, qui auraient pu être transformées en création de postes non contractuels.

A l’approche du dialogue de gestion avec le ministère, l’UNSA Éducation réclame une politique éducative juste, basée sur des indicateurs fiables, afin de prendre en compte les spécificités contextuelles de notre académie.