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PSYEN ET OBLIGATION VACCINALE
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Un mail nous est arrivé relatif à l’obligation vaccinale qui est la nôtre, avec une demande de transmission d’attestation dans les plus brefs délais.

Ce mail peut déconcerter par son contenu puisqu’il opère une discrimination peu compréhensible entre des personnels intra et extra Education Nationale : ainsi les PsyEN sont soumis(es) à cette obligation mais pas les Psy de la PJJ, de l’ASE ni de pôle emploi par exemple… qui ne doivent probablement croiser personne.

Les personnels qui utilisent les mêmes locaux que leurs collègues psy devraient également être concernés et en CIO, les personnels d’entretien, les secrétaires sont soumis(e)s à la même obligation que leurs collègues psychologues, mais pas les collègues enseignants qui travaillent dans le même espace, ni les collègues E et G du Rased dans le 1er degré ???

De même, les Assistantes Sociales scolaires, sans doute peu présentes selon le ministère dans les écoles et peu en contact avec le ‘’public’’, ne sont pas concernées.

Pourtant, si nous ne sommes pas enseignant(e)s, nous ne sommes pas non plus dans le registre médical, ni dans la même proximité des corps qu’en consultation… les enseignant(e)s de maternelle par exemple sont bien plus concernées que nous au quotidien, par la difficulté de distanciation…mais pour autant pas de nécessité de vaccin.

Quel sens donner à ces différences de traitement des personnels quant à la vaccination ?

Et l’on ne peut que s’étonner encore par ailleurs de la formule d’accompagnement lapidaire de la circulaire, de l’aridité des formules administratives, de la menace latente de suspension rapide de traitement que les termes délais de rigueur d’environ 48h (soulignés en gras) induisent.

L’effet d’annonce brutal a été très éprouvant pour certains collègues dans des situations moins stables, collègues déjà souvent malmenés institutionnellement dans l’exercice de leurs missions (injonctions dans leur domaine d’intervention, manque de bureaux conformes à la déontologie…).

Souhaiterait-on que les Psychologues désertent plus encore l’Education Nationale ? N’y aurait-il pas assez de postes vacants ?

En nous associant ainsi particulièrement aux médecins, est-il à nouveau question de nous inclure dans un Service de Santé médicalisant la difficulté scolaire ? La prise en compte du psychique s’amenuiserait-elle progressivement, avec en corolaire, une éventuelle perte d’autonomie du Psychologue dans ses modalités d’intervention ?

Faute d’avoir été entendu sur les questions de fond au ministère, via la voix d’E.Allain Moreno, le Se-Unsa a demandé des aménagements à la note ministérielle, une souplesse et une bienveillance dans la prise en compte des situations singulières de chacun(e) de nos collègues Psy non vacciné(e)s, qui se trouvent sidérés et démunis, face à la possible suspension brutale de leur traitement.

Malheureusement, l’humanité et la bienveillance n’apparaissent guère dans ces quelques lignes d’accompagnement de la circulaire…

 

Branche Psy Se-Unsa Guadeloupe.

 

 
 
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