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SE-UNSA DIJON


 Par SE-UNSA DIJON
 Le  mercredi 13 mars 2024

Urgence salariale : tous en grève le 19 mars

 

 

 

 

 

 

 

Appel des organisations syndicales de la fonction publique CFDT, CFE-CGC, CGT, FA, FO, FSU, Solidaires, UNSA à se mobiliser le mardi 19 mars.

 
 
Les personnels de l’Éducation nationale risquent à nouveau de faire les frais de la politique d’austérité du gouvernement. Sans augmentation salariale en vue et sans négociation sur les carrières, les métiers de l’éducation sont loin de redevenir attractifs !
Le SE-Unsa tire la sonnette d’alarme et appelle à la mobilisation le 19 mars.
 
 
 
 
L’avis du SE-Unsa
 
L’École est un investissement d’avenir pour tout un pays. Pour le SE-Unsa, ce n’est pas à elle de faire les frais d’une mauvaise politique budgétaire en rognant sur les conditions de travail des personnels et les conditions d’apprentissage des élèves.
 
Le SE-Unsa exige que le gouvernement mette un terme à la spirale de dévalorisation des agents publics et refuse une année blanche en matière salariale. Les modalités de hausse des salaires et des déroulés de carrière doivent être rapidement discutées.
 
Avec sa fédération Unsa-Éducation, le SE-Unsa est signataire d’un texte de l’intersyndicale Éducation : lire le communiqué intersyndical

 

Rassemblement et manifestation

Mardi 19 Mars
 

Dijon : Rendez-vous Place de la Libération à 13h30

Chalon sur Saône : Rendez-vous à la maison des syndicats à 14h00

Nevers :  Square de la résistance, devant la préfecture à 14h00

Auxerre : place de l'ARQUEBUSE  à 14h00, pour un départ à 14h30.

 

Appel intersyndical national du 28/02/24

Les organisations syndicales de la fonction publique CFDT, CFE-CGC, CGT, FA, FO, FSU, Solidaires, UNSA constatent et condamnent l’absence de toute perspective de mesures générales d’augmentation des rémunérations dans la fonction publique dans un contexte d’inflation encore soutenue. Il est urgent d’ouvrir sans délai des négociations pour améliorer les carrières et prendre des mesures générales pour les salaires, notamment en revalorisant le point d’indice, dans une situation d’effondrement du niveau des rémunérations des agent·es publics.
 

Pour l’égalité salariale et professionnelle, la journée internationale de lutte pour les droits des femmes le 8 mars sera une étape de mobilisation à laquelle nous apportons tout notre soutien.

Loin de répondre sur la question des rémunérations et des conditions de travail, le président de la République a réaffirmé la mise en perspective d’une loi, qu’il qualifie « d’historique », pour la fonction publique visant selon lui à mieux reconnaître le « mérite ».

 
Quelques semaines plus tard, il ajoute un plan de 10 milliards d’économies pour les ministères et les agent·es qui mettent en œuvre les politiques publiques. Les organisations syndicales dénoncent ces décisions, tant sur le fond que sur la forme. Les agentes et les agents ne sont pas dans l’attente du  « mérite » mais d’une rémunération qui leur permette de vivre dignement de leur travail et qui soit prise en compte pour le calcul de leurs pensions. Elles et ils sont aussi dans l’attente des moyens pour accomplir les missions qui sont les leurs dans de bonnes conditions, y compris dans l’intérêt des usagers·ères.

 
Pour mettre un terme à la spirale de stigmatisation et de dévalorisation de l’ensemble des personnels de la fonction publique et refuser de subir une année blanche en matière salariale, les organisations syndicales décident d’une journée de mobilisation le 19 mars prochain et les appellent à se mobiliser par tous moyens y compris la grève.

 

Bagnolet le 28 février 2024

Le communiqué de presse du SE-Unsa