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Une réunion de concertation sur la revalorisation des enseignants s’est tenue ce mercredi 9 novembre. Il s’agissait d’un groupe de travail autour des missions complémentaires effectuées par les enseignants et la reconnaissance de ces missions.
Reconnaître la réalité de la charge de travail réelle
Dans le second degré, l’alourdissement de la charge de travail des enseignants ne s’est pas accompagné d’un accroissement de leur rémunération. Les IMP et les heures supplémentaires en nombre insuffisants ne permettent pas de reconnaître ce travail supplémentaire.
Des risques d’alourdir la charge de travail des personnels
Aussi, à l’heure où le ministère envisage la rétribution de missions supplémentaires pour notamment renforcer la coordination des équipes et reconnaître l’implication de tous dans les projets d’établissements (participation à des dispositifs de formation pendant les vacances, remplacements de courte durée, etc.), l’inquiétude est grande. En effet, l’ajout de missions aurait des conséquences néfastes sur le cœur de métier à tous les niveaux : baisse de l’attractivité, lassitude des enseignants qui ne peuvent absorber du travail supplémentaire, etc.
L’avis du SE-Unsa
Pour le SE-Unsa, dans les collèges et les lycées, la priorité est de reconnaître l’existant et de valoriser ce que les enseignants font déjà : porteurs de projets, suivi des élèves à besoins éducatifs particuliers, référents en tout genre.
Le SE-Unsa demande :
- une augmentation de l’indemnité de suivi et d’orientation des élèves (Isoe) part fixe qui devra être perçue par tous, y compris les professeurs documentalistes et qui reconnaîtra l’énergie et le temps des enseignants auprès de tous leurs élèves.
- la revalorisation de la part modulable de l’Isoe . Cela permettrait d’effectuer un pas de plus vers la reconnaissance de la fonction de professeur principal.
- que l’enveloppe des IMP soit abondée largement pour rétribuer et mieux rémunérer l’ensemble des missions existantes et mais aussi de nouvelles.