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SE-UNSA CRÉTEIL


 Par SE-UNSA CRÉTEIL

Circulaire Stages (remise à niveau et passerelle)

 

Circulaire Stages (remise à niveau et passerelle)

 

« Articulés avec l’accompagnement personnalisé, ces stages ont pour objectif de favoriser la réussite scolaire des élèves en proposant une offre éducative complémentaire. Selon les cas, ces stages visent à prévenir les redoublements ou à permettre un changement d’orientation ».

L’organisation des stages relève de la politique d’établissement. S’agissant des stages de remise à niveau, deux modalités sont prévues : des sessions d’une à deux semaines durant les vacances scolaires mais également des stages « filés », pouvant intervenir hors temps d’enseignement (concrètement, le soir, le mercredi, ou le samedi). Ils seront centrés sur l’acquisition des compétences, disciplinaires ou méthodologiques. Les stages « passerelle » ont vocation à faciliter les réorientations. Ils concerneront donc en priorité les élèves de première.

Si ces possibilités nouvelles présentent un intérêt pour les élèves, et pour les enseignants qui voudront s’y impliquer (rémunérés en HSE), elles font courir le risque d’un alourdissement des contraintes pesant sur les CPE, dont l’éventuelle implication et rémunération n’est pas évoquée par le texte. Le SE-UNSA questionnera le ministère et sera particulièrement vigilant sur ce point. Plus largement, les modalités d’ouverture d’un établissement pendant les vacances ne sont pas déclinées concrètement. On sait que le coût en sera en partie supporté par les collectivités régionales, dont l’avis n’a pas été sollicité.

L’utilisation du temps de vacances pour « compenser » les difficultés est un principe contestable qui se situe dans la logique de l’offre payante de soutien ponctuel. Cette démarche ne nous satisfait pas, mais l’emploi du temps très chargé et très contraint des lycéens n’autorise que très peu de souplesse. Seule une organisation modulaire, avec un horaire « strictement disciplinaire » à la baisse pourrait autoriser des parcours souples. La réforme, sur ce point - et cela est largement dû à l’opposition du SNES et du SNALC au projet de Gaudemar – est restée au milieu du gué.