SECTION ACADÉMIQUE SE-Unsa de CRETEIL -
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Perspectives avec le nouveau ministre Pap Ndiaye
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L’attractivité, où en est-on ?
 
Sur le sujet de l’attractivité, le ministre se veut rassurant : Oui, il y aura un prof devant chaque classe à la rentrée. Le SE-Unsa ne partage pas son optimisme. Dès sa première rencontre avec le ministre le 24 mai, le SE-Unsa avait mis ce sujet en avant. Au regard des premières réponses apportées par le ministère, le SE-Unsa a déposé une alerte sociale le 22 juin. Avec la seule recherche intensive de nouveaux viviers de personnels contractuels les mesures prises sont encore largement insuffisantes pour l’immédiat et inacceptables si elles devaient devenir un mode de fonctionnement(*). Le SE-Unsa a proposé au ministre plusieurs mesures d’urgences pour répondre aux difficultés qui apparaîtront vivement dès les premières semaines. Il faut que Bercy donne les moyens de préparer non-seulement la rentrée mais toute l’année scolaire, notamment en recrutant dès maintenant les candidats sur listes complémentaires des différents concours.

 

Et les rémunérations ?
 
Le ministre aborde également la question des rémunérations. Ainsi la confirmation de l’annonce présidentielle d’un salaire mensuel de départ de 2000 € nets en 2023 nécessite d’être explicitée et amplifiée. S’agit-il d’une volonté de poursuite de la montée en charge de la prime d’attractivité qui ne débute qu’avec la titularisation ? Quel impact pour les échelons suivants ? Quid des stagiaires ? La situation des stagiaires est aujourd’hui financièrement intenable et la progression de carrière est ensuite bien trop lente. Pour le SE-Unsa, il faut reconstruire des grilles dès le premier échelon, assises sur un point d’indice régulièrement revalorisé. La remise en avant des absences de courte de durée ou de la formation sur le temps d’exercice, elle, inquiète, la profession dont la réalité du quotidien est très insuffisamment prise en compte. S’agissant, pour les AESH, les annonces de stabilisation avec un volume d’heures suffisant et une rémunération associée sont plus que floues alors que l’urgence est là.
 
Le chantier de l’attractivité de nos métiers est aussi vaste qu’essentiel pour l’avenir de l’École publique et laïque. Pour sortir de cette situation qui risque de devenir chronique, il faut agir résolument sur tous les aspects de l’attractivité : revalorisation, formation, conditions de travail, gestion humaine de ressources…
 
 
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