SECTION ACADÉMIQUE SE-Unsa de CRETEIL -
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Le lycée professionnel, tel que nous le connaissons, vit ses dernières heures. Notre ministre s’est attelé à la transformation de la voie pro. Il souhaite viser l’excellence. C’est un vaste chantier ! Les choses demeurent floues. Les différents rapports ont soulevé de nombreuses inquiétudes. Résumons rapidement la situation.
Plusieurs éléments caractérisent cette réforme : les enseignements généraux seront refondés, le CAP repensé, le BAC professionnel réorganisé. Ces trois axes demeurent les fondements de cette réforme. Plusieurs problèmes doivent être soulevés :
Repenser le CAP : un diplôme en deux ou trois ans. Cette réorganisation nous oblige à nous interroger sur la formation des personnels enseignants et la structuration des grilles horaires.
Refonte de l’enseignement général : l’avenir des professeurs PLP d’enseignement général est difficile à cerner. Comment vont s’organiser les heures de co-enseignement ? Quel sera le véritable impact de la réforme sur les matières générales ?
Réorganiser le BAC professionnel : de nombreux changements sont annoncés concernant ce diplôme. L’apprentissage prendra une place plus importante dans le système éducatif et certaines formations vont disparaitre ou seront transformées (ex : Gestion Administration).
Si nous sommes loin du cataclysme annoncé – le compte n’y est pas. Le SE-Unsa a porté avec détermination ses revendications sur une base incontournable : cette réforme ne doit pas être source d’économies budgétaires (donc de postes) et de dégradation des conditions d’enseignement. A l’heure d’aujourd’hui, le SE-Unsa a prôné le dialogue social avec le ministère. Celui-ci a payé – le volume horaire de l’enseignement général a été augmenté. Cependant, nous nous devons de rester vigilants.
Le devenir de nos professions est en jeu mais aussi l’avenir de nos élèves – restons mobilisés !