De Laurent Bayssière, militant du Se Unsa à l'académie de Créteil.

 

Beaucoup de nos collègues en fin de carrière se confient entre deux portes sur leurs difficultés :

- Fatigue physique et nerveuse.

- Manque de patience devant les élèves.

- Essoufflement dans la pratique de leur métier.

 

Selon le sondage ifop demandé en Mars 2017 par le SE Unsa réalisé auprès de 1130 collègues âgés de 50 ans et plus, 60 % sont favorables à un aménagement de carrière.

 

Il semble effectivement que l'image de l'enseignant sexagénaire vénéré ne soit plus à la page.

 

Mais quand le problème sera-t-il pris par nos élus à bras-le-corps ?

 

Une véritable réflexion s'impose ! Ainsi, le Se Unsa, comme on peut le lire sur le projet syndical élaboré à Perpignan en Mars 2017 revendique des allègements horaires en fin de carrière et la possibilité d'adapter les missions des collègues sans les pénaliser lors de la liquidation de leur pension.

 

Je me permets de lancer ici quelques idées :

- Remplacer une partie des horaires en classe entière par de l'AED ou des ateliers pour les élèves.

- Proposer aux collègues qui le souhaitent de devenir tuteur de collègues stagiaires en remplaçant la prime reçue habituellement par un aménagement horaire.

- Proposer des missions de formateurs pour ceux qui ont des compétences spécifiques, avec un aménagement horaire en contre-partie …

 

J'ai bien sûr ici conscience que toutes ces idées ne sont pas pour l'instant des solutions mais je les lance pour qu'un véritable débat naisse, que chacun d'entre nous s'en empare, que l'ensemble de nos réflexions soient en ébullition et que naissent (enfin!) quelques solutions concrètes et applicables ...